Nous voilà donc de retour au Supersonic Records, deux jours après la très belle soirée du 15 octobre. Cette fois-ci, nous sommes arrivés avec un peu de retard. Le premier concert, celui de l'Américain Wild Arrows était déjà bien avancé. Au moment où nous rentrions dans la salle, celui-ci hurlait, tournant le dos au public, dans un étrange jeu d'ombres et lumières, assez perturbant. La musique était intégralement enregistrée. Plutôt rebutante comme entrée en matière. La suite fut heureusement plus mélodique, avec cette fois-ci, une vraie guitare et un son plus arrondi et accueillant. Ce fut évidemment trop court pour juger mais le monsieur semble avoir une palette assez large de styles. Dommage qu'il n'y ait pas plus de vrais instruments joués sur scène. Comme deux jours auparavant, le deuxième concert de la soirée était réservé à un chanteur français. Cette fois-ci, on eut droit au sympathique Matthieu Malon qui pour l'occasion, avait invité des collègues de boul
C'est la première fois seulement que nous allions assister à un concert dans la petite salle du Supersonic Records. Pourtant, la salle est à deux pas de chez nous. Pourtant, elle propose une programmation très en phase avec nos goûts musicaux - enfin surtout la salle d'à côté, le Supersonic Club. Pourtant, les concerts y sont souvent gratuits. Bien sûr, à l'heure où les groupes passent au Supersonic, ils ne sont souvent pas connus du tout, ils n'ont pas encore sortis le moindre LP. Mais il n'est pas rare qu'une fois que leur musique parvient enfin à mes oreilles, je constate trop tard leur passage préalable et gratuit au Supersonic. La salle est très petite, proche de Bastille mais dans une rue un peu à l'écart du tumulte du quartier. Nous voici dans un lieu qui, soit respire la jeunesse, celle qui peut encore espérer un bel avenir, celle pour qui le champ des possibles reste plus que jamais ouvert, soit respire le déclassement ou l'éternelle indifférenc