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Top albums 2024

Avant toute chose, je tiens à vous souhaiter une excellente année 2025, qu’elle soit la meilleure que vous puissiez imaginer. Je ne préciserais pas à quel niveau, chacun de vous devez savoir ce qui vous ferait le plus plaisir. Même si, quelques bonnes surprises sont parfois les bienvenues. Cette fois-ci, je suis plus à la bourre que jamais pour mon habituel top 10 des albums de l’année. Parce que si les premières places étaient pour moi assez évidentes, il n’en est rien des places d’honneur, ou le choix s’est joué jusqu'à la dernière minute et l’écoute parfois tardive de disques pourtant sortis il y a plusieurs mois. Dans plusieurs jours, semaines, mois, années, l'ordre aura pourtant forcément un peu évolué. C'est une photo finish à un instant t. Des propositions d'écoute, pour ceux qui le veulent. A très vite pour les nouveautés 2025 qui se bousculent déjà au portillon. 10- Memorials - Memorial Waterslides Sur le papier, c'était forcément intéressant : la rencontre...
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Top concerts 2024

On continue la traditionnelle semaine des bilans de l'année. Cette année, je suis loin des 50 disques chroniqués. Pas la peine, j'ai assez de matière. 2024 aura été, pour ma part, une très belle année musicale. Mais j'aurais l'occasion d'en reparler avec mon top 10 des albums. Ce fut également une belle année de concerts. Il y en eût beaucoup moins qu'en 2022, mais bien plus qu'en 2023. Etant donné les prix des spectacles qui grimpent de manière vertigineuse, il me faut sélectionner drastiquement. Il y eut un beau mélange entre anciens et nouveaux, révélations et confirmations. Sélection de mes cinq moments live les plus marquants de 2024 : 5- Dombrance - Paris, le Trianon - 15 mars Soirée drôle, décalée et enjouée. Les concerts de Dombrance ne ressemblent à rien de connu. 4- Beak - Paris, l'Elysée Montmartre - 13 novembre  Ce fut la dernière tournée de Geoff Barrow, trente ans après ses débuts avec Portishead. Ce fut aussi son dernier disque avec Beak. ...

Compilation 2024

On commence le bilan de l'année 2024 qui s'achève aujourd'hui avec ma compilation de l'année. Pas de réelle surprise pour ceux qui me lisent régulièrement. Il y a quand même quelques disques dont je n'ai pas parlé ici : Lime Garden que j'ai vus en concert pour " I Want To Be You ", bel hommage au chanteur des Strokes, Fontaines D.C. dont l'album est décevant avec un titre " Favourite " quand même très efficace et enfin Geordie Greep, chanteur de black midi en solo, avec un album fatigant et oppressant mais une chanson " Holy Holy "  étonnamment légère. L'artwork est comme d'habitude l'oeuvre de ma fille. Vous reconnaîtrez la pochette qui y est reproduite. En tout cas, cette année aura été marquée sous le signe du chien avec les pochettes de Beak, Fat Dog, Big Special ou encore Philippe Katerine qui a carrément dédié son disque entier à son " Zouzou ". Une compilation sous forme de playlist Youtube, histoire...

Mount Eerie - Night Palace

Je continue lentement mon rattrapage de l’année 2024, avec un nouveau long disque ne ressemblant à rien d’autre. Encore que, concernant Phil Elverum, sa musique reste sensiblement la même depuis ses débuts, à la toute fin des années 90. C’est du folk qui gratte, lofi devant l’éternel, bruitiste, silencieux, mélodique, expérimental, avec une voix à la limite de la justesse. Une musique qui en rebute beaucoup mais qui a son lot d’afficionados. " The Glow Pt.2 ", son disque paru en 2001 sous l’étiquette de The Microphones demeure pour certains comme un chef d’œuvre indépassable, une expérience cathartique, véritable communion avec la nature et les éléments. Le propre même de l’album de l’île déserte. Phil Everum a aussi pour lui d’avoir été l’un des fers de lance de K Records, formidable label de rock indépendant créé par Calvin Johnson, idole de feu Kurt Cobain. Mount Eerie, qui est aussi le titre d’un album de The Microphones paru en 2003 est l’autre pseudonyme derrière lequel...

Cindy Lee - Diamond Jubilee

Il m'en a fallu du temps pour arriver au même constat ou presque que Pitchfork, le célèbre webzine américain qui décidait à la fin des années 2000 du bon goût en matière de musiques indépendantes. Depuis, Pitchfork s'est mis à célébrer des artistes mainstream (Beyoncé, Lana Del Rey, Kendrick Lamar et même Taylor Swift), quittant ainsi son piédestal de défricheurs, pour rentrer dans le rang des autres sites musicaux du web. Mais cette année, les voilà qui encensent ce disque, "Diamond Jubilee", oeuvre de plus de 2 heures d'un artiste de l'ombre, enregistrée "à la maison", en dehors de tout circuit classique de diffusion. L'album est d'abord disponible uniquement en streaming sur Youtube avec un lien de téléchargement gratuit sur une obscure plateforme. Des mois ont depuis passé. On peut désormais écouter les trente-deux titres ailleurs, sur Bandcamp par exemple. Et une sortie physique est même prévue en début d'année prochaine.  Mais qui e...

Hamish Hawk - A Firmer Hand

Me voilà de retour après près d'un mois d'absence pour la dernière ligne droite de l'année 2024. Il me manquera forcément quelques disques pour arriver aux cinquante chroniqués comme l'an passé. Trente-neuf seulement avec celle-ci : je n'ai pas été très productif cette année ! Ou plutôt  je dirais que j'ai été plus exigeant, car je dois avouer que 2024 fut pour moi une grande année musicale, mais j'aurais l'occasion d'en reparler. Hamish Hawk est un chanteur écossais et " A Firmer Hand " est déjà son troisième album. Comme beaucoup d'artistes, je ne le découvre que sur le tard. Il a pourtant été chaperonné par l'excellent King Creosote, alias Kenny Anderson. Ses atouts ? Sa voix évidemment, de crooner baryton. On pense à Jarvis Cocker ou Neil Hannon. Et puis, il y a ces arrangements post-punk, mélangeant habilement quelques riffs de guitares cinglants avec des synthés entraînants (notamment l'emballant " Men Like Wire ...

Kim Deal - Nobody Loves You More

Nous y voilà enfin : le premier disque solo de Kim Deal, la mythique bassiste des Pixies et des Breeders, après près de quarante ans de carrière ! L'autre célèbre Kim, également bassiste, du milieu du rock indépendant lui avait déjà emboîté le pas quelques années plus tôt, pour cause de séparation de son groupe et également de son couple. Gordon a prouvé avec ses deux albums solo " No Home Record " en 2019 et " The Collective " cette année, que le côté bruitiste et expérimental de Sonic Youth était en grande partie de son fait. En comparaison, il faut bien avouer que les disques de ex-compagnon Thurston Moore semble un peu plan-plan, toute proportion gardée avec le commun des mortels. Deal vient confirmer à l'inverse que le pendant pop et léger des Pixies était principalement son apanage. Depuis son désistement pour cause de friction avec le leader Frank Black, la célèbre bande de Boston ne parvient plus à retrouver son lustre d'antan. En plus, d'avo...