L'été approche et l'envie d'écrire ici se fait de moins en moins pressante. Mais il suffit d'un déclic pour que ça revienne. Un album reçu sans l'avoir demandé telle une bouteille à la mer. Une divine surprise. Une musique qui sort du lot, différente, qui redonne le goût. Souvent, parce qu'on n'en attendait rien. Boy Azooga répond parfaitement à ces critères. Le groupe est en grande partie l'œuvre d'un jeune gallois, Davey Newington. La musique avec un grand M fait partie de son pedigree puisque ses parents se sont rencontrés à l'orchestre national du Pays de Galles de la BBC - oui, ça existe ! Le résultat est un premier disque qui mélange efficacement une culture musicale de plus de vingt ans (garage rock américain, électro pop anglaise, funk nigérian, krautrock, etc) où jamais les influences n'apparaissent franchement. Si le NME n'existe plus en version papier et même si de toute façon, ça faisait bien longtemps qu'il ne permettait plus de découvrir de tels artistes prometteurs, la Grande-Bretagne démontre qu'elle est encore un repère inépuisable de talents.
Mais en est-elle toujours consciente quand on voit ce qui marche chez eux ? Promis, après un disque comme celui-là, je suis plus que jamais prêt à revenir aux affaires. "One Two Kung Fu!" On ne lâche rien.
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