Mais comment j'ai pu attendre aussi longtemps pour parler de ce disque ? "Glutton For Punishment", le premier disque de Josephine Orme alias Heartworms est sorti en février dernier et c'est une sacrée claque, avec un son gros comme ça. Mais alors, pourquoi une telle attente ? Je cherchais la petite bête, je voyais trop de références, l'évidente imagerie gothique très appuyée et ce buzz annoncé paru sur Speedy Wunderground, le label de Dan Carey, producteur en grande partie responsable du renouveau du post-punk britannique (Squid, Black Midi, Fontaines D.C., PVA, Wet Leg, etc). Ajouter à cela le fait que la chanteuse a des origines diverses et variées (afghanes, pakistaines, danoises et chinoises - rien que ça !), qu'elle a surtout une voix, un charisme et une présence scénique hors du commun. L'inspiration est à aller chercher chez les Cure, Siouxsie and The Banshees, Killing Joke ou Sisters of Mercy. Bref, Heartworms validait trop de critères pour être honnête. A l'heure de l'intelligence artificielle, on se méfie forcément, un peu parano. Et puis, les "Jacked", "Warplane" ou "Extraordinary Wings" ont eu raison de ma résistance et je me dis que c'est même en concert que ces titres doivent prendre tout leur sens et leur ampleur.
Une fois de plus, je suis à contretemps, Josephine Orme étant déjà passé en tournée dans l'hexagone il y a plusieurs mois, pas sûr qu'elle y revienne de sitôt. Pas grave, Heartworms est prédit à un bel avenir, il devrait y avoir selon toute vraisemblance d'autres "Glutton For Punishment", d'autres baffes de la sorte. La prochaine fois, c'est sûr, j'hésiterai moins.
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