Bon, je vous parle d'une expo dont je sais d'avance que peu d'entre vous auront vue. Et oui, je suis un privilégié. En plus, je ne pourrai même pas vous inciter à aller la voir puisqu'elle est terminée et que de toute façon, il fallait vraiment être un fan absolu du groupe pour venir jusqu'à New-York la voir. Le groupe en question, ce sont les Ramones. Pour ceux qui veulent savoir, je n'ai pas traversé l'Atlantique exprès pour ça. C'est une autre formation du coin qui m'intéressait davantage et dont j'ai déjà parlé là. Les Ramones sont une curiosité dans l'histoire du rock. Tout le monde s'accorde à dire que leur musique était simple, voire simplette - leur célèbre "Hey! Ho! Let's Go!" -, qu'ils ont plus ou moins toujours écrit la même chanson. Les Ramones, c'était aussi avant tout un état d'esprit : t-shirt, jean troué, Converse, Perfecto, taille mince et cette attitude à la cool, éternel look de l'adolescent rebelle en manque de repères. Car voilà le défaut et la qualité principal des Ramones, celui de ne jamais avoir grandi, de n'avoir jamais vieilli. Ils ne feront ainsi jamais aussi bien, aussi spontané que leur premier album. C'est le quarantième anniversaire de sa parution que cette exposition au Queens Museum de New-York a célébré. Bien sûr, d'emblée, on est accueilli par la musique des faux frères Ramone, Joey, Dee Dee, Tommy et Johnny, les quatre membres historiques, tous disparus aujourd'hui. L'accent est mis sur l'enfance, les débuts dans la salle mythique du CBGB et ce mouvement punk new-yorkais qu'ils ont initié avec entre autres Television, Blondie, Talking Heads ou Patti Smith. La salle a maintenant été remplacée par une boutique de fringues luxueuses. Quelques vestiges comme les murs témoignent encore de la tumultueuse activité qui régnait à l'époque. Et puis, juste à côté une place a pris pour nom Joey Ramone, le chanteur et leader naturel des Ramones, atteint comme Bradford Cox de la maladie de Marfan, responsable de sa grande taille et de sa maigreur.
Une salle est ensuite consacrée aux très nombreux concerts du groupe dont quelques uns participeront à la légende, comme celui où planifiés dans un festival mainstream à Toronto, ils recevront une pluie de tomates du public qui se demandait bien qui pouvait jouer si mal. Les Ramones quitteront alors la scène en plein milieu du set, faisant des doigts à l'assistance.
Plus loin, difficile de ne pas mentionner l'iconographie réalisée par le designer Arturo Vega avec le fameux logo du groupe, présent sur nombre de t-shirts d'adolescents du monde entier aujourd'hui encore. Car plus que la musique, les Ramones ont inventé (malgré eux ?) une esthétique facilement identifiable. A l'inverse des Sex Pistols, ils n'ont jamais joué un jeu, pris une posture, c'est peut-être pour cela que leur jeunesse est éternelle. Bonne rentrée à tous !
Une salle est ensuite consacrée aux très nombreux concerts du groupe dont quelques uns participeront à la légende, comme celui où planifiés dans un festival mainstream à Toronto, ils recevront une pluie de tomates du public qui se demandait bien qui pouvait jouer si mal. Les Ramones quitteront alors la scène en plein milieu du set, faisant des doigts à l'assistance.
Plus loin, difficile de ne pas mentionner l'iconographie réalisée par le designer Arturo Vega avec le fameux logo du groupe, présent sur nombre de t-shirts d'adolescents du monde entier aujourd'hui encore. Car plus que la musique, les Ramones ont inventé (malgré eux ?) une esthétique facilement identifiable. A l'inverse des Sex Pistols, ils n'ont jamais joué un jeu, pris une posture, c'est peut-être pour cela que leur jeunesse est éternelle. Bonne rentrée à tous !
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