Dix petits jours sans nouvelles, sans le moindre post sur ce blog, alors que nous sommes en confinement. Vous devez pourtant vous imaginer que la période serait plutôt propice à la musique, à la lecture, à l'écriture, que je devrais avoir le temps. C'est juste que les sorties de la semaine précédente m'ont quelque peu déçues. Fiona Apple, dont tout le monde a pourtant relevé la note maximale attribuée par le toujours influent site de Pitchfork ou le premier album solo de l'autre guitariste de Radiohead, Ed O'Brien - sorti sous le pseudo EOB - ne m'ont pas touché. La première, par manque de simplicité, le second, peut-être par excès de simplicité. Je voulais plus de fluidité dans le style trop heurté de Apple, plus de complexité dans les structures musicales de O'Brien. Bref, après quelques écoutes, j'ai lâché les deux disques. Peut-être y reviendrai-je plus tard, qui sait ? En attendant, j'ai donc sauté une semaine, pour me pencher sur ce nouvel album des américains de Other Lives. Si les trois premiers m'avaient aussi laissé assez indifférent par leur manque de profondeur, de surprise, une pop-folk en roue libre, pour tout venant, sorte de mixture sans danger et sans réelle saveur de Fleet Foxes et de The National; les premiers extraits de "For Their Love" disséminés sur le web m'ont, à l'inverse, plutôt plu.
La musique des américains originaires de Stillwater en Oklahoma gagne en amplitude, en épaisseur, sans perdre son côté accessible, assez immédiat. Dès les premières notes de "Sound of Violence", tout est déjà en place, la voix, les cordes et le son boisé des guitares. D'un coup, on se sent bien, à la maison, à l'image de celle de la pochette. Il ne manque que le feu dans la cheminée, les braises qui crépitent. Other Lives, c'est ce qu'on voudrait tous, en ce moment. Les voilà donc promis au succès. Enfin mérité.
La musique des américains originaires de Stillwater en Oklahoma gagne en amplitude, en épaisseur, sans perdre son côté accessible, assez immédiat. Dès les premières notes de "Sound of Violence", tout est déjà en place, la voix, les cordes et le son boisé des guitares. D'un coup, on se sent bien, à la maison, à l'image de celle de la pochette. Il ne manque que le feu dans la cheminée, les braises qui crépitent. Other Lives, c'est ce qu'on voudrait tous, en ce moment. Les voilà donc promis au succès. Enfin mérité.
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