Accéder au contenu principal

Lime Garden (+ Ha The Unclear) - Le Hasard Ludique, Paris - le 27 avril 2024

 


C'est mon groupe du moment : les néo zélandais de Ha The Unclear - merci à William Peel pour la découverte. En plus d'écouter leur premier album, le réjouissant "A Kingdom In A Cul-de-sac", il me fallait voir la formation en concert pour savoir si en live, le rendu musical était aussi bon. Nous ne fûmes pas déçus avec maman :  ces gars dégagent un capital sympathie naturel. Leur musique est un tourbillon de fraîcheur. Et pour une fois, on se rend compte que nous sommes allés à un concert pour la première partie. Bien sûr, la prestation fut bien trop courte. On se dit qu'on retournera assurément les voir si l'occasion se représente. En tout cas, cela nous a permis de découvrir aussi la salle du Hasard Ludique - oui, je sais, c'est un peu la honte tellement la programmation du lieu correspond pourtant à la musique que j'écoute, temple notamment de l'indie pop avec le festival Paris Popfest mais isolé du reste de l'offre culturelle, aux limites de la capitale, porte de Saint-Ouen dans un quartier très commerçant. J'avais quelques craintes pour la suite de la soirée. Après quelques écoutes de Lime Garden, je ne retrouvais pas dans ce quatuor féminin la vitalité, l'immédiateté de Ha The Unclear qui fait que leur pop puisse s'affranchir d'emblée de trop pesantes influences. En concert, le besoin est différent, on se défait plus rapidement des ressemblances pourvu que ça sonne et que ça ne triche pas. Et c'est exactement ce que font les quatre jeunes femmes originaires de Brighton, quitte à revendiquer ouvertement leurs influences, comme sur l'épatant "I Want To Be You" aux accents Strokes revendiqués où la chanteuse avoue vouloir être Julian Casablancas. Lime Garden seront au prochain Midi Festival, autre programmation réputée pour son goût sûr en matière d'indie pop. Au final, c'est une bien belle surprise, au-delà de mes espérances. Les chansons se suivent, assez différentes, souvent emballantes, les filles sympas et à priori, heureuses d'être là, ça tombe bien : nous aussi. Il va falloir que je suive de manière plus assidue le calendrier du Hasard Ludique.   

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Mark Pritchard & Thom Yorke - Tall Tales

Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc).  Et je dois dire q...