On s’attendait naïvement à une relecture intégrale et dans l’ordre de leur album " Post-Partum ", souvent considéré comme leur grande oeuvre. On avait révisé, enfin surtout moi qui connait mieux le précédent, " Fous à lier ", celui qui m’a fait aimer ce groupe, au-delà de ses tubes trop entendus. (" L’Autre Finistère " ou " Un homme extraordinaire "). C’est d’ailleurs un des rares disques que j’écoutais à quinze ans et que j’écoute encore maintenant. J’étais dans ma période Queen, Dire Straits ou Genesis. "Post Partum" était déjà sorti trop tard, en 1995, alors que je m’étais mis à écouter Bernard Lenoir. J’avais trop de retard à rattraper, même si je pouvais retrouver plus tard Les Innocents sur les compilations du magazine des Inrocks, me confortant dans le fait qu’il y avait aussi une logique dans mon parcours musical. Le groupe maintenant duo depuis la reformation surprise il y a une dizaine d’années, a depuis plusieurs mois poser...