Accéder au contenu principal

Troy Von Balthazar - How To Live On Nothing

Comment vivre avec rien ? C'est ce que se demande sur son nouvel album le chanteur Hawaïen Troy Von Balthazar. Cinq ans sans avoir de nouvelles depuis son premier disque solo. Cinq ans de galères pour l'intéressé à essayer de vivre, en espérant trouver entre autres une nouvelle maison de disques. Il aurait même été hébergé quelques temps chez l'immense Leonard Cohen. Et le titre de ce nouvel opus résonne alors de manière autobiographique. Après le succès somme tout assez restreint et confidentiel de son (ex?) ancienne formation Chokebore pourtant adulée par Kurt Kobain et qui avait alors joué plusieurs fois en première partie de Nirvana, le chanteur continue tant bien que mal sa carrière en solo. Mais c'est que Troy Von Balthazar n'est pas homme à compromis et souhaite garder une totale indépendance artistique.
Crédit photo : Marie Claudel
Et ce nouvel album démontre une fois de plus la large palette d'écriture du monsieur : on pense tantôt à Lou Barlow ("Hapiness And Joy"), tantôt à Mark Linkous ("Communicate" et la plupart des autres morceaux en fait). Et si la hargne est nettement plus rentrée qu'au sein de Chokebore, dont on évoque, après une tournée cette année, un nouvel album pour 2011 (enfin, la reconnaissance à plus grande échelle ?),  il reste toujours cette tension constante dans ses chansons, jamais complètement sereines, détendues. Comme si, sa musique était finalement à l'image de sa vie, un éternel combat. Quand je vous parlais d'intégrité...

Clip de "CATT" :

Commentaires

  1. Oui, intégrité... et dignité : TVB, lors d'un récent et beau concert dans ma ville, a fait une brève allusion à ses "années de galère" juste avant d'entamer un titre (mais j'ai oublié lequel...) Si je peux me permettre, manque à ta sélection, les sublimes "My Diamond Brain" et "Wings".

    RépondreSupprimer
  2. Merci de mettre le crédit de la photo au nom de Marie Claudel

    RépondreSupprimer
  3. J'aime la photo

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Mark Pritchard & Thom Yorke - Tall Tales

Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc).  Et je dois dire q...