Décidément, la pop française se porte à merveille. Et je ne suis pas le seul à le dire puisque le magazine Magic qui vient de renaître (pour combien de temps ?) une nouvelle fois de ses cendres propose dans son dernier numéro 40 nouveaux noms qui "libèrent" la pop hexagonale. Et dans ses nouveaux noms, il n'y a bien sûr pas Barbara Carlotti dont "Magnétique" est le cinquième album. Il lui aura fallu six ans avant de donner une suite à son excellent "L'amour, l'argent, le vent". Six ans pendant lesquelles on l'a notamment entendu animer une émission radio sur France Inter où la chanteuse venait nous parler de sa musique préférée à travers des thèmes choisis. Telle une grande sœur à la discothèque parfaite, on avait plaisir à l'écouter. Parce que sa culture musicale faisait de manière intelligente le lien entre musique indépendante et grand-public. Elle s'est lancée ensuite dans des "laboratoires oniriques", axant ses recherches artistiques sur les rêves, domaine qui semble la passionner plus que tout autre. "Magnétique" est la suite logique. Un album entier consacré au sujet. Un album dense, dont on sait dès la première écoute qu'il nous suivra un moment.
Parce que comme les rêves, il est insaisissable, avec sa dose habituelle de fantaisie, ses mélodies qui font immédiatement mouche ("Voir les étoiles tomber", "Paradise Beach"), notamment sur l'excellent duo avec Bertrand Burgalat ("Tout ce que tu touches"), qui sonne comme un retour aux sources, car c'est ce dernier qui avait lancé la carrière de la chanteuse en 2002. On pense au dernier disque de Florent Marchet, "Bambi Galaxy", autre fabuleux concept-album pop pour lequel un soin particulier était apporté au son. Si ça continue comme ça, je vais finir par n'écouter que de la musique en français.
Parce que comme les rêves, il est insaisissable, avec sa dose habituelle de fantaisie, ses mélodies qui font immédiatement mouche ("Voir les étoiles tomber", "Paradise Beach"), notamment sur l'excellent duo avec Bertrand Burgalat ("Tout ce que tu touches"), qui sonne comme un retour aux sources, car c'est ce dernier qui avait lancé la carrière de la chanteuse en 2002. On pense au dernier disque de Florent Marchet, "Bambi Galaxy", autre fabuleux concept-album pop pour lequel un soin particulier était apporté au son. Si ça continue comme ça, je vais finir par n'écouter que de la musique en français.
Cher papa de la musique,
RépondreSupprimerC'est marrant que tu écrives cela. Moi aussi je me dis de plus en plus souvent que la musique hexagonale devrait suffire à mon bonheur.
Je te remercie d'alimenter ce blog avec autant de ténacité.
C'est toujours me référence n°1.
Alain M.
Merci Alain de ta fidélité. Ténacité, oui, sans doute, un peu parfois. Même si je préfère parler de passion ;-)
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