Accéder au contenu principal

The Notwist - Close To The Glass

Un album tous les six ans, voilà donc le rythme de The Notwist, après le très bon "The Devil You+Me" et le presque parfait "Neon Golden". De là à dire que même s'ils n'ont pas les 35 heures, les Allemands ne sont pas très productifs... Oui, mais si on veut rester dans les clichés, la réputation de qualité et de confort, de tout ce qui nous vient d'Outre Rhin se vérifie une fois de plus. "Close To The Glass" n'est certes pas révolutionnaire, en poursuivant dans la même veine d'un rock électro mélancolique plus cérébral que physique. En cela, les Notwist, sorte de Radiohead germanique pour lesquels le son a une importance primordial, portent bien leur nom. Ce n'est pas encore avec ce nouvel album qu'ils investiront les dancefloors, hormis peut-être avec l'entraînant "Kong", mais on pourra une nouvelle fois danser dans sa tête en écoutant leurs délicates symphonies pop.
A défaut de pouvoir les voir sur scène, Arte Live Web propose de visionner leur dernière prestation parisienne au Divan du Monde. L'occasion de vérifier que six ans entre chacun de leurs albums est une bien trop longue attente. En studio comme en live, "Close To The Glass" s'impose aisément comme un des grands disques de ce début d'année.

Clip de "Kong" :


Commentaires

  1. Peu productifs, certes, mais seulement sous l'entité The Notwist.
    Car entre les projets Tied & Tickled Trio, Lali Puna ou 13&God, Markus Acher est bien occupé !

    RépondreSupprimer
  2. Oui, tu as raison. Je ne connais pas tout mais de ce que j'en ai écouté, je préfère quand même The Notwist.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah clairement, c'est The Notwist que je préfère aussi. Mais 13&God, notamment, c'est très bon aussi, Lali Puna également même si un peu tendre par moments. Tied & Tickled Trio, faut davantage s'accrocher.

      Supprimer
  3. J'ai beaucoup aimé ce disque aussi. Très late Radiohead dans l'esprit oui.

    Et avec un peu de retard, le dernier Marchet est génial. Je me passe "Apollo 21" en boucle, et l'album est vraiment d'une grande qualité.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai qu'il gagne en saveur au fil des écoutes, le dernier Marchet.

      Supprimer
  4. J'ai pris un gros plaisir avec ce "retour" des Notwist.. beaucoup plus que le dernier il y a 6 ans... L'est vachement bon le truc...ça fait presque du bien..j'adore leur alchimie, avec la voix en plus.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai aussi préféré Close To The Glass à The Devil, You + Me, que j'appréciais pourtant.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,