Voilà un gars à part dans le paysage du rock indépendant actuel. Ariel Pink, ça pourrait le hipster ultime, mélangeant les kitscheries dispensables avec des mélodies audacieuses et barrées, un look androgyne improbable, un affreux loser qui au fond se révèle un déroutant séducteur. Bref, on aime ou on n'aime pas. Pour l'instant, j'étais plutôt dans la deuxième catégorie, malgré le fait que dans sa clique de potes, on trouvait entre autres les membres d'Animal Collective qui l'ont découvert pour le faire signer sur leur label Paw Tracks, ou encore John Maus. Avec ce dernier, ils forment des sortes de Starsky and Hutch de l'electro-pop vintage et azimutée. Mais son nouveau disque a changé la donne. On retrouve l'esprit d'un Kevin Barnes, en plus fun si c'est possible, avec les défauts que cela induit, c'est-à-dire un vaste défouloir, entre le foutage de gueule et les délicieuses rengaines à siffloter sous la douche. Beaucoup resteront encore à quai. Cette fois, le gaillard m'a eu et j'ai osé prendre son train en marche.
Dans la vraie vie, je suis plutôt réfractaire quand il s'agit de faire le guignol aux attractions de fête foraine, ça me rend malade. Mais je ne suis pas contre un tour de grand huit imaginaire, avec cet Ariel Pink là. "Pom Pom" (Boy?). Pas mieux. Le grand disque de cette fin d'année. A écouter pendant les préparatifs du réveillon. En toute décontraction.
Dans la vraie vie, je suis plutôt réfractaire quand il s'agit de faire le guignol aux attractions de fête foraine, ça me rend malade. Mais je ne suis pas contre un tour de grand huit imaginaire, avec cet Ariel Pink là. "Pom Pom" (Boy?). Pas mieux. Le grand disque de cette fin d'année. A écouter pendant les préparatifs du réveillon. En toute décontraction.
Clip de "Put Your Number In My Phone" :
Clip de "Picture Me Gone" :
Je ne connaissais pas Ariel. C'est bon. Il m'a eu moi aussi. Et quel vidéoclip!
RépondreSupprimerMerci
Nicolas
La Relève Inconnue