Oh, je sais, Bowie est un habitué de ce blog et au bout d'un moment, il devient difficile de se renouveler à force de parler toujours des mêmes personnes (la preuve là, là, là ou encore là). Mais je trouve encore des nouvelles raisons de gloser sur lui. Tout d'abord, parce que l'exposition consacrée à sa carrière passe par la France l'année prochaine, dans la nouvelle enceinte de la philharmonique de Paris. Au passage les toujours impeccables Tindersticks et Neil Hannon et son indispensable Divine Comedy viendront jouer peu de temps avant dans la splendide salle attenante. Comme quoi, la programmation de cette nouvelle structure s'annonce d'ores et déjà éclectique et passionnante. Bowie, c'est aussi une énième compilation qui vient de sortir, sans doute la plus complète, juste pour les fêtes, histoire pour les retardataires de combler les quelques lacunes restantes; les autres préféreront se concentrer bien sûr sur les chefs d'oeuvre des années 70, sans déchets. En plus du nouveau titre présent sur la compilation, un nouvel album serait - c'est l'ami fidèle Tony Visconti qui le dit - aussi en préparation avec une date de sortie prévue en 2015, en espérant qu'il sera plus novateur et moins prévisible que le précédent. Visconti, on le retrouve aussi dans une hilarante vidéo animée avec Bowie et Eno pour une parodie de l'enregistrement de "Warszawa", célèbre morceau de "Low". Enfin, Bowie, c'est un des artistes les plus repris au monde et il n'y a pas si longtemps, c'était au tour Beck, qui, en parfait caméléon et brouilleur de genres, demeure sans doute l'un des descendants les plus directs et évidents du "Thin White Duke". Beck, dont la carrière est au final décevante eût égard à ses débuts tonitruants ("Loser" ou "Odelay"), livre un petit bijou de version live de "Sound and Vision" avec grand orchestre, choeurs et instruments à foison : ça fout les frissons partout et donne envie d'aller le voir fissa en concert malgré un joli mais mollasson dernier album sorti en début d'année. C'est peut-être ça la principale force de la musique de Bowie : cette capacité à transcender, les genres, comme les gens.
La version de Beck :Un documentaire retraçant sa carrière et intitulé "Sound and Vision" :
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