On n'est pas surpris au regard du personnage qui nous est présenté dans le film, sûr de son fait et de son art, assénant comme une vérité absolue sa façon personnelle de d'appréhender les choses, même si cette dernière s'avère souvent juste et sage. Cave semble vivre en vase clos dans son petit cottage à Brighton, avec femme et enfants. Femme à laquelle il fait d'ailleurs dans "20 000 jours sur terre" une magnifique et très originale déclaration d'amour. Mais la disparition récente et tragique de l'un de ses fils, tombé du haut d'une falaise, comme un mauvais remake de "Broadchurch", émeut évidemment. Comme la preuve que les stars restent de simples humains. Qu'eux aussi ne peuvent pas tout gérer et prévoir. Le film n'aurait sans doute pas eu la même approche, l'artiste les mêmes certitudes. Même si ce film n'a pas permis de briser réellement l'armure et de se sentir plus proche du chanteur, on pense bien à lui et à ses proches dans ces terribles moments qu'aucun parent ne devrait vivre.
9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...
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