Même si je n'avais pas su le lien de parenté entre le leader de ce groupe et Robert Forster, l'un des deux songwriters magiques de feu les Go-Betweens, je crois que j'aurais pu le deviner. Pour la ressemblance physique d'abord, ce côté dandy timide, cette classe non revendiquée, naturelle. Pour la musique aussi. Mine de rien, on n'entend plus beaucoup aujourd'hui ce type de pop simple et fragile, avec des textes très personnels au charme adolescent; un son volontairement amateur mais bien fichu malgré tout. Du Daniel Johnston en plus ouvragé en quelque sorte. J'aurais d'abord penser aux premiers disques des regrettés Little Rabbits. Ceux qui avaient repris "Karen", chanson de Go-Betweens encore adolescents (tiens, tiens). Le lien aurait été vite fait. Ils sont trois et chantent chacun à leur tour, on les imagine s'échanger aussi les instruments. Ils sont à cette époque où l'on se persuade que les amis, c'est pour la vie, qu'on peut tout partager sans risque.
Les Goon Sax montre une unité et une complicité qui sautent immédiatement aux oreilles. On souhaite qu'ils conservent ce naturel, cette fraîcheur, cette naïveté, car elle touche droit au coeur. On leur souhaite la même carrière que papa. Pour eux. Pour nous aussi.
Clip de "Sometimes Accidentally" :
Clip de "Boyfriend" :
Très bon en effet !
RépondreSupprimerOn retrouve effectivement ce coté naïf et insouciant dans les 2 premiers Little Rabbits. Je réécoute d'ailleurs régulièrement des titres comme My Next Birthday ou Crazy Notion sur le second album (Dédalus) quand j'ai envie de retrouver la fraicheur de l'adolescence en musique.
RépondreSupprimerEric J