Il y a trois ans déjà, j'étais tombé par hasard sur le deuxième disque de Tristen, alias Sébastien Pasquet, intitulé "Mars en marche". L'album contenait quelques jolis titres, dont le très accrocheur "Lustre" que le chanteur a depuis habilement remixé façon dancefloor. Les paroles, la musique, le clip décalé, tout aurait dû participer au succès de Tristen. Et bah non : même pas une centaine de vues sur Youtube ! Le chanteur poursuit sa carrière dans une incroyable indifférence. "Les Couleurs et les ombres" sortent cette fois-ci sur un petit label, mais à la réputation grandissante, "La Souterraine" qui est devenu le passage obligé de cette chanson française passionnante oeuvrant en marge des grands circuits. Ce nouveau disque est plus directement mélancolique que le précédent, dans le fond comme dans la forme. Plus de second degré. Il faut dire que l'époque n'est pas à la franche rigolade.
La musique est donc plus enveloppante, comme sur le très beau "La fin du monde" - reprise de Aloha Aloha, sortie aussi sur la Souterraine, tiens, tiens. Il n'y a pas de tubes. Pas de morceaux qui restent immédiatement en tête. L'effet est plus diffus, plus subtil avec, mine de rien, une étonnante variété de sons et d'ambiances. On pense même à Radiohead sur "Ton visage en silex". Ce sont effectivement de belles couleurs et de belles formes, du travail d'esthète.
La musique est donc plus enveloppante, comme sur le très beau "La fin du monde" - reprise de Aloha Aloha, sortie aussi sur la Souterraine, tiens, tiens. Il n'y a pas de tubes. Pas de morceaux qui restent immédiatement en tête. L'effet est plus diffus, plus subtil avec, mine de rien, une étonnante variété de sons et d'ambiances. On pense même à Radiohead sur "Ton visage en silex". Ce sont effectivement de belles couleurs et de belles formes, du travail d'esthète.
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