Après King Gizzard and The Lizard Wizard, voici une autre musique dont je ne suis habituellement pas très amateur. Comme quoi, je suis aussi capable de m'ouvrir à d'autres styles que le sempiternel rock indépendant ou la pop à la française. Ghostpoet est le pseudo d'un chanteur londonien d'origine nigérianne, Obaro Ejimiwe. Je l'avais vu en concert, en première partie de Metronomy, à Edimbourg, au moment de la sortie de son premier album, en 2011. Déjà, à l'époque, j'avais plutôt apprécié son originalité. Le gaillard pratique une sorte de trip-hop assez glauque, un peu politique, et en cela proche de Massive Attack. Un membre de ces derniers, Daddy G, vient d'ailleurs faire une apparition sur "Woe is meee" - comme un renvoi d'ascenseur, après la participation de Ghostpoet au troublant titre "Come Near Me" de la mythique formation de Bristol.
Ce n'est pas vraiment chanté, plutôt parlé. Ce n'est pas vraiment mélodique, c'est plus l'ambiance et la rythmique qui prédominent. Les influences et les arrangements sont plus variés qu'il n'y paraît. Il y a même un tube en puissance, "Freakshow", au groove et au riff de guitare assez irrésistibles. Et puis il y a le magnifique "End times" qui vient conclure de la meilleure façon qui soit un bien beau disque.
Ce n'est pas vraiment chanté, plutôt parlé. Ce n'est pas vraiment mélodique, c'est plus l'ambiance et la rythmique qui prédominent. Les influences et les arrangements sont plus variés qu'il n'y paraît. Il y a même un tube en puissance, "Freakshow", au groove et au riff de guitare assez irrésistibles. Et puis il y a le magnifique "End times" qui vient conclure de la meilleure façon qui soit un bien beau disque.
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