Après un décevant et sirupeux "Caramel", l'atypique Connan Mockasin est de retour avec un troisième album, "Jassbusters". Le Néo-Zélandais redevient cet oiseau rare, proposant une musique que lui seul peut produire : une pop matinée de soul, envoûtante, aux arrangements simples et délicats, avec une voix incroyablement élastique - il semble y avoir plusieurs personnes en lui - qui rappelle tantôt celle de Dan Bejar, le chanteur de Destroyer, tantôt celle de Jeff Buckley ("Momo's"). Ce nouveau disque est un concept album basé sur un film réalisé par l'artiste lui-même. Il raconte l'histoire d'amour entre Bostyn, un professeur de musique, joué par Mockasin et de Dobsyn, un de ses étudiants, joué par un ami d'enfance. A la vue du premier clip "Con Conn Was Impatient" et des perruques improbables portées par les acteurs, on se demande si tout cela est bien sérieux. Si oui, le gars est toujours aussi allumé.
Si "Jassbusters" n'égale pas son premier disque, "Forever Dolphin Love", chef d'oeuvre toujours aussi non identifiable huit ans après, il fait preuve d'une belle originalité et d'une plus grande cohérence. C'est une musique dans laquelle on a tout de suite envie de se lover. Une musique pour les longues soirées d'hiver. A deux, de préférence.
Si "Jassbusters" n'égale pas son premier disque, "Forever Dolphin Love", chef d'oeuvre toujours aussi non identifiable huit ans après, il fait preuve d'une belle originalité et d'une plus grande cohérence. C'est une musique dans laquelle on a tout de suite envie de se lover. Une musique pour les longues soirées d'hiver. A deux, de préférence.
Excellentissime, pas grand chose à en dire tellement c'est beau. Ca lui va bien aussi le côté posé à Connan, comme quoi avec moins de folie le songwriting tient carrément la route
RépondreSupprimer