Le Monochrome Set existe depuis bientôt 40 ans. Il a connu une période faste à ses débuts, à l'orée des années 70 et 80, durant laquelle le groupe inventait une pop à nulle autre pareille, bien éloignée du mouvement post-punk alors en plein essor ou de la new-wave balbutiante. La formation menée par Ganesh Seshadri, alias Bid, un soit-disant authentique prince indien, est à l'origine de beaucoup de vocations, notamment Morrissey ou Edwyn Collins. Le groupe arrivé trop tôt, reviendra trop tard dans les années 90, à l'heure de la brit-pop. Leurs mélodies précieuses et délicates n'avaient pas grand chose à voir avec le rock direct et un peu simplet de Oasis et consorts. Puis, il y a eu une nouvelle reformation à la fin des années 2000, après 10 nouvelles années de disette. Celle-ci ne semblait plus rien vouloir du tout, ne surfant pas avec une quelconque mode par essence éphémère. On sait déjà que le succès n'arrivera jamais, d'autant que la formation londonienne continue depuis ses débuts sur le même et éternel créneau. Alors, pourquoi parler encore du Monochrome Set en 2019 ? Parce que le journaliste François Gorin, l'homme des "disques rayés" de Télérama, ancien chroniqueur chez Rock'n'Folk et Les Inrocks, en dit le plus grand bien, et qu'en matière de bon goût, il se pose quand même là. A l'écoute de "Fabula Mendax", on s'aperçoit rapidement qu'il a raison. Ce nouvel album est un des meilleurs du groupe. Bizarrement, chaque chanson paire du disque est formidable. "Throw It Out The Window", "Eux Tous", etc. C'est léger, enlevé, intelligent, du Monochrome Set pur jus.
Le disque raconterait l'histoire d'une amie de Jeanne d'Arc dénommée Armande de Pange et serait basée sur des manuscrits retrouvés de cette dernière. On ne sait pas si tout cela est vrai, d'autant qu'il n'existe aucune information sur de tels écrits disponibles sur internet. Est-ce encore une pirouette du dénommé Bid, auteur des textes des chansons, histoire de valider définitivement le fait que son groupe n'a jamais fait rien comme tout le monde ? Pas si monochrome, donc.
Le disque raconterait l'histoire d'une amie de Jeanne d'Arc dénommée Armande de Pange et serait basée sur des manuscrits retrouvés de cette dernière. On ne sait pas si tout cela est vrai, d'autant qu'il n'existe aucune information sur de tels écrits disponibles sur internet. Est-ce encore une pirouette du dénommé Bid, auteur des textes des chansons, histoire de valider définitivement le fait que son groupe n'a jamais fait rien comme tout le monde ? Pas si monochrome, donc.
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