Coucou me revoilou. Désolé, j'avais un peu disparu dans les méandres du 100% télétravail, du couvre-feu et du confinement qui ne dit plus son nom. La période n'est pas propice aux découvertes mais plutôt au repli sur soi, à la procrastination, l'absence d'envie. "Qu'on me donne l'envie..." nous disait l'autre - je commence à citer du Johnny, ça va pas trop chez moi. Je me force donc un peu. Pour rester encore à l'écoute. Avec pas mal de jours, de semaines de retard. Je vais dans les prochains jours essayer de passer en mode rattrapage accéléré. On revient donc au 15 janvier dernier, date de sortie de "Spare Ribs", sixième album de Sleaford Mods.
Le duo de Nottingham ne change pas une recette déjà largement éprouvée, en mode Robin des bois, post-punk du pauvre. Il y a juste un poil plus d'invités qu'à l'habitude. Ils sont cette fois-ci uniquement féminins : Amy Taylor, des barjots Amyl and The Sniffers, déjà aperçu chez les suédois de Viagra Boys, la prometteuse Billy Nomates, petite protégée du duo ou encore l'activiste et anarchiste Lisa McKenzie qu'on entend au début de "Top Room".
On ne sait pas si c'est parce qu'on s'est habitué à leur style mais on a l'impression qu'il le peaufine à chaque fois un peu plus, que c'est de plus en plus efficace, tant au niveau des textes que de la musique. "Spare Ribs" ressemble bien au meilleur effort des deux lascars. "I wish I had the time to be a wanker just like you", clame le chanteur Jason Williamson sur "Elocution". C'est bizarre mais je le prends un peu pour moi. Promis, la musique à papa n'est pas encore morte, même si ça n'intéresse personne. Soyons forts et encore et toujours à l'écoute. On a beau nous marteler le contraire, la culture est plus "essentielle" que jamais. La suite arrive très bientôt.
si si si...moi ça m'intéresse ! vivement la suite !
RépondreSupprimerMerci, ça fait plaisir...
SupprimerHeureux de te voir de retour surtout avec les Sleafords Mods.
RépondreSupprimerJe les ai découverts via le morceau PPO Kissin Behinds dans la BO de la série Vernon Subutex. Ce morceau m'avais scotché.
Je les ai vu en concert à Besançon, il y a un côté hypnotisant à écouter Jason Williamson cracher ses morceaux pendant que son acolyte Andrew se dandine de droite à gauche, bière à la main.
Effectivement, ils se renouvellent par petites touches. J'avais déjà bien aimé le précédent Eton Alive. Sur celui ci, j'aime bien le dernier morceau de l'album Fishcakes.
Eric J
Oui, en concert, ça claque encore plus que sur disque.
SupprimerOui, continuez, vos avis m'intéressent toujours beaucoup, et il y a déjà eu de très bonnes sorties en 2021 (Goat Girl, LNZNDRF, Still Corners, Notwist, Madlib ...). Merci encore, j'ai hâte de vous lire.
RépondreSupprimerMerci. Je connais pas LNZNDRF, je prends. A très bientôt.
SupprimerBen si moi ce blog m'intéresse. J'y ai fait de belles découvertes et les chroniques sont souvent bien vues, ni trop longue ni trop courte, et bien documentées.
RépondreSupprimerMerci