Voilà une artiste discrète que je découvre sur le tard. Jane Weaver a commencé à faire parler d'elle au mitan des années 90, en pleine période britpop avec une obscure formation du nom de Kill Laura. Son mari, Andy Votel, est un ami de Badly Drawn Boy qu'il a largement contribué à faire connaître, produisant le premier EP de ce dernier en 1996. Tous les deux étaient aussi les fondateurs de feu le label Twisted Nerve Records. "Love in Constant Spectacle" est le douzième album solo de Weaver et vu le peu de connaissance de la carrière de la dame que je peux avoir, loin de moi l'envie de dire qu'il s'agit de son meilleur - certains, de toute façon, le font pour moi. Ça n'empêche qu'on tient là un disque épatant dont les influences font irrémédiablement penser à Broadcast ou plus récemment à Cate Le Bon, une pop psychédélique, douce, apaisante et divinement bien arrangée.
Quand on sait en plus que la production a été confiée à John Parish, compagnon de route de longue date d'une certaine PJ Harvey, tous les signaux sont au vert. Oubliez toutes les autres sorties récentes, Vampire Weekend compris, la vraie pépite pop du moment est l'œuvre de Jane Weaver, artiste à la musique aussi délicate que précieuse, qui ne cède rien à une quelconque mode et qui, de fait, restera d'une constante actualité.
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