Vacances obligent, la musique à papa est restée à l'arrêt pendant plusieurs semaines. L'occasion de mettre quelque peu mes oreilles au repos. Et oui, et ça fait du bien, même si une fois de plus, j'ai dû me faire un peu violence pour y revenir. Mais on revient souvent avec une curiosité accrue. Je connaissais déjà les Canadiens de Crack Cloud, notamment pour un concert gratuit lors de Villette Sonique pour lequel j'étais au départ venu voir Fontaines D.C. Les Irlandais ayant annulé à la dernière minute, je profitais de ma présence sur place pour écouter le post-punk particulièrement débridé de ces canadiens foufous. J'en ressorti pas franchement convaincu. Pourtant l'attitude, le style, tout y était, sauf des chansons accrocheuses. "Red Mile" est leur troisième album. Et je peux dire que cette fois-ci, ils ont réussi à écrire des titres efficaces. On pense au Clash de "Sandinista". La manière de chanter et plutôt de haranguer du leader et batteur Zach Coy rappelle beaucoup celle de Joe Strummer ou plus volontiers de John Lydon, ou pour ainsi dire à tous ces groupes anglais estampillés punk de la fin des années 70. Les mélodies à la limite du kitsch parfois ressemblent à de lointaines cousines de "Career Opportunities".
Malgré le fait que la formation a toujours tendance à paraître une troupe d'habiles poseurs, leur musique gagne en immédiateté. Les canadiens semblent avoir plus que d'autres pays, ce côté cool et prétentieux, naturel et élitiste à la fois qui peut énerver. Comme le cinéma de Xavier Dolan. Ce qui fait qu'on passe par tous les sentiments et qu'on ne sait au final plus quoi en penser. Les vidéos de Crack Cloud sont à cette image et paraissent trop sérieuses car bourrées de clichés punk/rock, pour une musique qui ne devrait pas l'être. Ce nouveau Crack Cloud, ce sont les Libertines qui auraient rencontré Arcade Fire. On a le droit de passer son chemin. Pour ma part, j'ai sauté la tête la première dedans. Tout heureux d'avoir pour cette rentrée, une musique amie à me mettre facilement entre les oreilles.
Malgré le fait que la formation a toujours tendance à paraître une troupe d'habiles poseurs, leur musique gagne en immédiateté. Les canadiens semblent avoir plus que d'autres pays, ce côté cool et prétentieux, naturel et élitiste à la fois qui peut énerver. Comme le cinéma de Xavier Dolan. Ce qui fait qu'on passe par tous les sentiments et qu'on ne sait au final plus quoi en penser. Les vidéos de Crack Cloud sont à cette image et paraissent trop sérieuses car bourrées de clichés punk/rock, pour une musique qui ne devrait pas l'être. Ce nouveau Crack Cloud, ce sont les Libertines qui auraient rencontré Arcade Fire. On a le droit de passer son chemin. Pour ma part, j'ai sauté la tête la première dedans. Tout heureux d'avoir pour cette rentrée, une musique amie à me mettre facilement entre les oreilles.
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