Fin mai, c'est l'heure habituelle du bouclage de la programmation de la Route du Rock collection été. À ce moment-là, les principales têtes d'affiche ont déjà été annoncées. Il ne reste donc plus que les seconds couteaux et des fois, c'est là que surgit la bonne surprise qu'on n'attendait pas. Cut Worms pourrait être celle-là. Sa pop peut d'emblée paraître un poil ringarde et datée, assez proche en cela des premiers Beatles ("She loves you yeah yeah" ou "I Want to Hold Your Hand"), de la sunshine pop californienne et des mélodies à la mode au début des années 60. Près de soixante ans plus tard, on n'en trouve d'ailleurs peu à vouloir reprendre le flambeau. Mais là où Cut Worms se différencie encore plus, c'est par sa belle science des arrangements.
Mark Clarke, le leader du groupe est un perfectionniste, c'est pour cela que ce premier album a mis un peu de temps à paraître. Quelques chansons ont été écrites il y a déjà plusieurs années. Mais il a voulu les retravailler pour qu'elle s'inscrive dans un projet d'ensemble pour former un disque cohérent et assez homogène. "Hollow Ground" n'est sûrement pas un disque pour jeunes. Ce n'est pas grave, ils y viendront quand ils auront l'âge de leurs parents. Comme un éternel recommencement. De la musique à papa en quelque sorte :-)
Mark Clarke, le leader du groupe est un perfectionniste, c'est pour cela que ce premier album a mis un peu de temps à paraître. Quelques chansons ont été écrites il y a déjà plusieurs années. Mais il a voulu les retravailler pour qu'elle s'inscrive dans un projet d'ensemble pour former un disque cohérent et assez homogène. "Hollow Ground" n'est sûrement pas un disque pour jeunes. Ce n'est pas grave, ils y viendront quand ils auront l'âge de leurs parents. Comme un éternel recommencement. De la musique à papa en quelque sorte :-)
Très belle sortie, passée un peu inaperçue. Il faut que je le réécoute plus et que j'en parle mais effectivement l'efficacité et la subtilité des premiers Beatles sont là ;)
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