Cet album tient avec deux fois rien. Deux morceaux seulement pour 40 minutes de musique. Un premier qui s'étire sur plus de vingt minutes sans que cela ne paraisse rengaine, qui évolue par petites touches pour rentrer profondément dans notre cerveau. On pense à du New Order joué au ralenti. Une version courte existe quand même pour ceux qui n'aiment pas trop quand ça prend son temps. Un deuxième titre, hommage à notre capitale, qui se découpe en trois versions différentes et complémentaires : la première, la plus belle, interprétée par Perri lui-même, la seconde par André Ethier, ancien leader du groupe rock canadien The Deadly Snakes et enfin la dernière par Monsieur Destroyer alias Dan Bejar.
Tout ça pourrait respirer le vain et ennuyeux exercice de style et pourtant par je ne sais par quel miracle on a envie de réécouter inlassablement "In Another Life". Car ce disque fait du bien, on a l'impression de flotter dans l'espace diront certains, d'être en apesanteur diront d'autres. Quand on dit que la musique adoucit les mœurs, ça n'a jamais été aussi vrai que dans cette autre vie-là. Car elle est simple, belle et subtile à la fois. Une vie rêvée ?
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