On continue la semaine de concert avec une nouvelle soirée pop française et deux de ses meilleurs représentants : O et les vétérans des Innocents. L'affiche était belle mais il fallait se déplacer jusqu'à Massy pour aller la voir, au centre culturel Paul B. Nous arrivons, avec maman cette fois, un peu à la bourre, trajet oblige, ratant malheureusement le début du concert de Olivier Marguerit. Le chanteur est accompagné de quatre musiciens dont deux femmes sur scène. On retrouve les chansons de son dernier disque, l'excellent "à terre". Au moment de clôturer sa prestation, le chanteur qui arborait jusqu'à ce moment-là un tee-shirt représentant un cœur brisé, avoue que sa mère est dans le public, se change, dos au public, dévoilant très ouvertement ses fesses - il ne porte pas de sous-vêtements sous son jean - pour enfiler un tee-shirt avec un coeur plein cette fois. J'avoue que pendant un court instant, on a peur de ce qu'on va voir, mais Olivier Marguerit dira ensuite "des fesses, c'est aussi de l'amour". Avec le recul, on se dit que c'est finalement dans la continuité de textes plutôt orientés en-dessous de la ceinture (cf. "Avale-moi" et son clip idoine). Maman, comme un gars dans le public derrière nous, maintient que si elle aime la musique, très proche de celle de Syd Matters, elle a plus de mal avec la voix et les textes. Pour ma part, ce fut trop court pour me faire un avis tranché et puis tout ça ne constituait que l'entrée d'un plus copieux plat de résistance.
Nous changeons de salle pour la suite : plus grande et avec des places assises cette fois. On se rend mieux compte du public plutôt âgé du centre culturel Paul B. Il doit y avoir des abonnés mais ce n'est aussi pas la première fois qu'on constate que décidément, la chanson française n'intéresse pas les jeunes. Belin, Carlotti, Chevalrex, O ou Les Innocents, même combat générationnel. Le concert des duettistes JC Urbain et JP Nataf accompagnés de 3 musiciens dont le décidément omnipotent Olivier Marguerit qui rentabilise bien sa soirée, commence par l'entraînant "Un monde parfait", comme un retour immédiat plus de vingt ans en arrière. Même s'ils joueront quand même beaucoup leur dernier et toujours excellent disque, leur prestation restera marquée par le sceau de la nostalgie : "L'autre Finistère" repris en chœur par l'assistance, "Jodie" dans une belle version en duo, "Un homme extraordinaire", "Colore", etc. Pourtant, les meilleurs titres ne sont pas forcément les plus connus. Ces deux-là, surtout JP Nataf, qui plaisante régulièrement et montre une décontraction à toute épreuve, connaissent la musique et savent créer une complicité naturelle avec leur public. Une bien sympathique soirée.
Nous changeons de salle pour la suite : plus grande et avec des places assises cette fois. On se rend mieux compte du public plutôt âgé du centre culturel Paul B. Il doit y avoir des abonnés mais ce n'est aussi pas la première fois qu'on constate que décidément, la chanson française n'intéresse pas les jeunes. Belin, Carlotti, Chevalrex, O ou Les Innocents, même combat générationnel. Le concert des duettistes JC Urbain et JP Nataf accompagnés de 3 musiciens dont le décidément omnipotent Olivier Marguerit qui rentabilise bien sa soirée, commence par l'entraînant "Un monde parfait", comme un retour immédiat plus de vingt ans en arrière. Même s'ils joueront quand même beaucoup leur dernier et toujours excellent disque, leur prestation restera marquée par le sceau de la nostalgie : "L'autre Finistère" repris en chœur par l'assistance, "Jodie" dans une belle version en duo, "Un homme extraordinaire", "Colore", etc. Pourtant, les meilleurs titres ne sont pas forcément les plus connus. Ces deux-là, surtout JP Nataf, qui plaisante régulièrement et montre une décontraction à toute épreuve, connaissent la musique et savent créer une complicité naturelle avec leur public. Une bien sympathique soirée.
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