Accéder au contenu principal

The Notes - Wishing Well

Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé d'un nouveau petit groupe s'inspirant de la musique du label feu Sarah Records. Voici donc des anglais pour une fois : The Notes. "Wishing Well" est sorti fin 2010 là-bas et courant 2011 chez nous, mais alors en catimini. Depuis, un deuxième disque est même disponible en téléchargement gratuit (et légal) directement sur leur site, ça serait dommage de se priver. Pourtant, mis à part les toujours bien renseignés Popnews, personne pour vraiment mentionner leur nom. A croire que ce genre de musique a fini par lasser tout son monde, hormis quelques irréductibles comme moi. Car on ne peut pas dire que les trois gentils The Notes font du neuf. La guitare est quand même intéressante, avec des sonorités pas si linéaires que le style pourrait le laisser entendre. La voix de la chanteuse est, par contre, nettement plutôt commune. Mais il y a cette concision des chansons, durant à peine 2 minutes pour la plupart, qui empêche à l'ensemble de se mordre la queue.
Au final, c'est frais, mélodique et ça respire l'amateurisme à pleins poumons. Tant qu'il y aura encore des groupes comme ça, qui joueront sans arrière pensée, je continuerai à croire à cette musique-là.

Clip de "Awake" : 

Clip de "Lighthouse" :


Commentaires

  1. Non, Vincent : tu n'es pas le seul ! J'aurais déjà dû (aussi) en parler car je les ai vus en concert le 9 avril dernier lors d'une soirée 100% british, avec les excellents Electricity In Our Homes (du post-punk anglais, terrible sur scène !) 100% d'accord avec toi à propos de The Notes : c'est encore plus enthousiasmant en live et surtout, les trois (jeunes) membres ne se la jouent pas du tout... et ça, moi j'y suis toujours sensible ! ;-)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Mark Pritchard & Thom Yorke - Tall Tales

Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc).  Et je dois dire q...