Accéder au contenu principal

The Dandy Warhols - Get Off (2000)

Ils avaient pourtant le nom parfait, l'alliance du raffinement des dandys à l'aspect plus déjanté d'un Warhol. Leurs premiers albums jusqu'à "Thirteen Tales From Urban Bohemia" étaient d'ailleurs plutôt prometteurs, quoique déjà un peu pompeux. "Get Off", single extrait du dernier album susnommé, ressemble à un de ces classiques rock immédiats façon cavalcade de western (cf. le clip). Depuis, le groupe s'est perdu (à moins que cela soit juste moi qui ne les ai pas suivis), se rapprochant régulièrement d'un rock FM balourd et sans intérêt. Un nouveau disque est tout de même annoncé pour le début d'année prochaine, mais leur carrière ne semble plus intéresser grand monde par chez nous - ils font partie de ces groupes américains ayant plus de succès sur le vieux continent que chez eux. The Dandy Warhols est devenu au fil du temps une formation que les fans de rock indépendant adorent détester. Parce que leur musique ne correspond pas à cet idéal d'intégrisme et de sobriété. Au contraire, leur dégaine de petites frappes et leur rock à l'avenant en rajoutent même dans le sentiment d'un manque cruel de simplicité. Il restera donc "Get Off", l'un des rares modèles de concision et d'efficacité de toute leur discographie. Qui n'a jamais eu envie un jour de tout envoyer "get off" ?

Yeah, like it or not
Like a ball and a chain.
All I wanna do is get off,
And feel it for a minute, babe.

Hot diggity dog,
I love God all the same.
But all I wanna do is get off
And feel it, feel it, feel it, babe.

Baby, come on, yeah.
If you have a hard time getting there
Maybe, you're gone.
If you find, find yourself against yourself.

Yeah maybe I thought
What I thought I would say.
That all I wanna do is get off
And feel it for a minute
Like a real big thing, again.

I already forgot
Why I thought I was sane
When all I wanna do is get off
And feel it, feel it, feel it babe.

Baby, come on, yeah.
If you have a hard time getting there,
Maybe you're gone.
If you find, find yourself against yourself.



Hey, come on, yeah.
If you have a hard time getting there,
Maybe you're gone
If you find, find yourself against yourself.

And like it or not,
Like a ball and a chain
All I wanna do is get off
And feel for a minute
Like a real big thing, again.

I already forgot
Why I thought I was sane
But all I wanna do is get off
And feel it, feel it, feel it, babe.

Baby, come on, yeah.
If you have a hard time getting there,
Maybe you're gone.
If you find, find yourself against yourself.

Hey, come on, yeah.
If you have a hard time getting there,
Maybe you're gone
If you find, you find yourself against yourself.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Mark Pritchard & Thom Yorke - Tall Tales

Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc).  Et je dois dire q...