Deuxième concert en l'espace d'une semaine, le rythme s'accélère...Cette fois, ce fut dans le cadre très high tech et art moderne de la Gaité Lyrique. Pour un festival étonnant, le Fab Fest, mélange de débats et de concerts. Concerts marqués par l'électronique avec trois groupes et chanteurs made in France. Tout d'abord, la très tendance Christine and the Queens, que d'aucuns comparent à l'anglaise Florence and the Machine avec laquelle elle partage au moins le même pseudo faussement accompagnateur. Celle-ci arrive seule attifée de cornes sur la tête. Et rapidement, on constate que c'est plutôt le public qui est cocu. Pas de musicien, tout est entièrement enregistré. Pas de jeu de scène. Une bizarrerie revendiquée de manière prétentieuse. Et des paroles scatologiques consternantes. Mention spéciale à "Kiss My Grass" qui finira par "Je sens pas bon, ouais, mais j'suis belle". Et ben, non, même pas. Tu pues et t'es moche. Caca boudin. La suite sera heureusement plus plaisante en la personne des sympathiques Total Warr. C'est frais, très inspiré des Vampire Weekend, de Los Campesinos et de tous ces groupes un peu foufous pour qui la mélodie est primordiale, quelque fois au détriment du reste, comme des paroles qui n'ont bien souvent aucun sens, pourvu que ça sonne. Esprit cool quand tu nous tiens... Pourtant, il ne faut pas se le cacher, en France, ce n'est pas ce qu'on sait faire de mieux.
Enfin, arrive l'homme qui tombe à pic, Cascadeur. Et, tout de suite, on est happé par la mise en scène. Une bande d'anglais regarde attentivement près de nous. L'anglais dans les concerts se reconnaît au fait que contrairement au français, il semble n'accorder aucune importance à ses fringues. Seul compte le fait d'être là à boire une bonne bière entre potes, ça change un peu du classique public parisien. "Into The Wild" puis "Walker" et là un ange passe. L'émotion est palpable. L'écran derrière, la voix, la musique, il se dégage une véritable poésie de l'ensemble. Il y a un côté ludique dans un concert de Cascadeur. Pas seulement en raison du casque puis du masque dont le chanteur est affublé. La preuve, certains sont même venus avec leurs enfants. Bon, là-dessus, c'est discutable, étant donné la taille de la salle, pas si grande que ça et des décibels. En tout cas, on ne voit pas passer l'heure et demie et les quelques nouveaux morceaux promettent un deuxième disque plus rock (tendance Radiohead?), plus complexe et tout aussi passionnant. On en arrive à trouver cela injuste qu'un tel artiste n'attire pas plus de spectateurs. Des chanteurs français à avoir un univers aussi marqué et marquant, il n'en existe pas beaucoup. Il faut voir Cascadeur en live, c'est tout simplement magnifique.
Cascadeur à l'émission "Ce soir ou jamais", l'année dernière :
Enfin, arrive l'homme qui tombe à pic, Cascadeur. Et, tout de suite, on est happé par la mise en scène. Une bande d'anglais regarde attentivement près de nous. L'anglais dans les concerts se reconnaît au fait que contrairement au français, il semble n'accorder aucune importance à ses fringues. Seul compte le fait d'être là à boire une bonne bière entre potes, ça change un peu du classique public parisien. "Into The Wild" puis "Walker" et là un ange passe. L'émotion est palpable. L'écran derrière, la voix, la musique, il se dégage une véritable poésie de l'ensemble. Il y a un côté ludique dans un concert de Cascadeur. Pas seulement en raison du casque puis du masque dont le chanteur est affublé. La preuve, certains sont même venus avec leurs enfants. Bon, là-dessus, c'est discutable, étant donné la taille de la salle, pas si grande que ça et des décibels. En tout cas, on ne voit pas passer l'heure et demie et les quelques nouveaux morceaux promettent un deuxième disque plus rock (tendance Radiohead?), plus complexe et tout aussi passionnant. On en arrive à trouver cela injuste qu'un tel artiste n'attire pas plus de spectateurs. Des chanteurs français à avoir un univers aussi marqué et marquant, il n'en existe pas beaucoup. Il faut voir Cascadeur en live, c'est tout simplement magnifique.
Cascadeur à l'émission "Ce soir ou jamais", l'année dernière :
Quelles photos de la soirée et du festival sont visibles ici.
Ce sont vos commentaires sur l'artiste Christine and the queens qui sont consternants ! Son univers vole bien plus haut que vos propos !
RépondreSupprimerJe ne demande à l'avenir qu'à m'être trompé sur son compte. Mais plus que sa musique, c'est son attitude sur scène que j'ai trouvé insupportable. Quant à mes propos, ils sont malheureusement à l'image de ses textes...
RépondreSupprimerVous n'avez pas pu bien les lire ou les comprendre, puisque vous ne l'avez vue et entendue qu'une seule fois ! Vous ne retenez qu'une seule phrase de ses textes, que d'autres chroniqueurs exigeants (et non des moindres !...) qualifient de "profonds", et "décapants" il est vrai; mais eux, ils se sont plongés dans l'univers dense de l'artiste, avant d'écrire un avis à l'emporte-pièce. Vous n'aimez pas sa proposition scénique, soit, mais vos écrits sont complètement épidermiques, et on attend autre chose d'un article critique qui se respecte et qui respecte un tant soit peu des démarches artistiques auxquelles il n'adhère pas forcément...
SupprimerParler de saleté n'est pas scatologique. Dire qu'on est belle ou bizarre n'est pas forcément se la péter (il existe un beau truc qui s'appelle le second degré). La musique enregistrée est une musique préalablement composée - et l'absence d'instrument c'est suffisamment marqué pour être évidemment un parti-pris et pas une absence de parti-pris. Chanter, c'est aussi du live. Une phrase en français ne résume pas d'autres paroles en anglais.
RépondreSupprimerFlorence and the machine c'est juste un nom en "and the" que tu trouves bon d'appliquer parce que bien sûr ça te fait trop chier de visiter un peu les sites et les facebooks des groupes que tu casses allègrement sur ton blog.
En gros : non seulement tu es de mauvaise foi, mais c'est toi qui es vulgaire, bête et méchant.
Ca fait plusieurs fois que je lis tes chroniques. Je te trouve vachement amer et je t'imagine te ramener avec les lèvres pincées à tous les concerts que tu dézingues à chaque fois.
Ca craint. Je préfère une meuf qui prend des risques qu'un mec qui se cale derrière son ordi pour déverser sa frustration.
Quand on s'attaque au physique c'est qu'on a pas grand chose à dire.
RépondreSupprimerPar exemple, si je n'avais rien d'intéressant à dire, je pourrais vous faire remarquer que le fond rose de ce blog ressemble un peu à du papier cul de chez Lidl.
Bonne journée la musique de monsieur caca.