Parmi tous les retours de vieilles gloires, celui de Half Japanese est pour le moins passé inaperçu. Le groupe de Jad Fair a pourtant son lot non négligeable d'admirateurs, de Yo La Tengo aux Pastels en passant par l'inénarrable Daniel Johnston qui ont tous un jour collaboré avec lui. Bien sûr, ce ne sont que des "seconds couteaux", des formations ou artistes qui évoluent un peu en marge, mais ils ont leur suiveurs fidèles. Half Japanese, on a l'impression qu'ils sont transparents, jamais cités ou presque par les médias même spécialisés parmi les formations de rock indépendant influentes. Pourtant, le rock lo-fi, c'est eux qui l'ont inventé ou presque, à la fin des années 70, il y a bientôt 40 ans. Mais que penser de ce premier disque sorti après 13 ans d'absence ? Qu'il est magnifiquement rêche, que Half Japanese reste ce constant poil à gratter malgré les années, incapable de mélodies franches et directes, que même si les morceaux ressemblent enfin à de vrais morceaux, Jad Fair les affuble juste de l'essentiel : quelques savants riffs d'une guitare toujours indocile (écoutez donc l'abrasif "Do It Nation"), une voix un peu fausse et geignarde et une production sans fioriture.
Cette dernière est l'oeuvre d'un membre de Deerhoof, descendants et compagnons d'armes d'un rock oblique, jamais là où on l'attend. Tant mieux si ces chansons n'ont jamais été à la mode, on sait qu'elles ne seront jamais démodées. "Overjoyed", c'est que du bonheur, en somme.
Cette dernière est l'oeuvre d'un membre de Deerhoof, descendants et compagnons d'armes d'un rock oblique, jamais là où on l'attend. Tant mieux si ces chansons n'ont jamais été à la mode, on sait qu'elles ne seront jamais démodées. "Overjoyed", c'est que du bonheur, en somme.
Clip de "Our Love" :
Voici un mini documentaire sur le nouveau disque de Half Japanese avec le patronage de Kurt Cobain, REM, Sonic Youth, le Velvet Underground et j'en passe, si avec ça, vous n'avez pas envie de vous y plonger...
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