Cette fille a la classe. Pourtant, quand on mentionne les chanteuses rock qui comptent peu la citent encore. Cela devrait changer avec ce premier solo, "Crush Songs" qui prouve si besoin était que les Yeah Yeah Yeahs, c'était uniquement elle ou presque. Aux mauvaises langues qui ne prédisaient pas d'avenir au groupe ou alors un futur en roue libre, reproduisant de manière moins spontanée la recette d'un punk-rock de plus en plus prévisible, se rapprochant par exemple des bourrins de Greenday. C'était sans compter sur le talent à se renouveler de Karen O. De la furie jubilatoire du toujours sémillant "Fever To Tell" à cet intime et sobre "Crush Songs" en passant par des collaborations avec les barjots de Flaming Lips, des plus austères Swans ou encore une nomination aux Oscars, cette fille-là surprend constamment. Des guêpières et tenues fluos des débuts aux robes de soirée distinguées telles qu'elle portait à la cérémonie des Oscars, c'est un grand écart permanent.
Tantôt sûre d'elle, tantôt à fleur de peau, elle sait soit asséner des grosses baffes, soit caresser. Ce n'est pas le genre de femmes faciles à apprivoiser. Constamment en représentation ? Pas si sûr. Les crush songs ont été écrites en 2006, 2007, alors qu'elle vivait une période difficile liée à une séparation. On y retrouve le style intemporel d'une ballade comme "The Moon Song" prolongé sur 15 titres. Pas la moindre pose ou presque, juste de courtes chansons d'amour présentées dans leur plus simple appareil : une guitare sèche jouée à même l'os tout juste rehaussée parfois de quelques feulements, sifflements, craquements ou voix amies. C'est vieux comme le monde mais difficile de ne pas appuyer inlassablement sur Repeat. La vie devrait être aussi simple que ça.
Clip de "Rapt" :Tantôt sûre d'elle, tantôt à fleur de peau, elle sait soit asséner des grosses baffes, soit caresser. Ce n'est pas le genre de femmes faciles à apprivoiser. Constamment en représentation ? Pas si sûr. Les crush songs ont été écrites en 2006, 2007, alors qu'elle vivait une période difficile liée à une séparation. On y retrouve le style intemporel d'une ballade comme "The Moon Song" prolongé sur 15 titres. Pas la moindre pose ou presque, juste de courtes chansons d'amour présentées dans leur plus simple appareil : une guitare sèche jouée à même l'os tout juste rehaussée parfois de quelques feulements, sifflements, craquements ou voix amies. C'est vieux comme le monde mais difficile de ne pas appuyer inlassablement sur Repeat. La vie devrait être aussi simple que ça.
Grand article, merci pour le partage!
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