Accéder au contenu principal

XTC - Easter Theatre (1999)

Mais pourquoi je vous parle aujourd'hui de XTC alors qu'il n'y a pour ainsi dire aucune actualité les concernant ? Parce que j'ai le droit, c'est mon blog et pour une fois au diable l'actualité ! Ce groupe anglais ne s'est d'ailleurs jamais inscrit dans aucune mode et c'est ce qui en fait tout son prix. A part peut-être à leurs débuts le temps de leur seul succès notable, "Making Plans For Nigel". Débuts qui les a vus se rapprocher de groupes en vogue comme les Talking Heads avec lesquels ils partageaient le goût d'un rock ouvert aux quatre vents. Tout au long de leur carrière, XTC n'aura de cesse de se renouveler. Si d'aucuns pensent que leur meilleur période, une fois n'est pas coutume pour un groupe, correspond aux années 80, avec des albums tels "English Settlement" ou "Skylarking" où ils mêlaient les Beatles à une musique d'inspiration moyen-âgeuse, je garde une nette préférence pour "Apple Venus vol. 1" sorti en... 1999. Pour le son moins daté d'abord, mais surtout pour une chanson. Un de ces chansons qui justifient à elles seules qu'on monte un groupe pour faire de la musique. Parce que tout y est à sa place, tout y sonne incroyablement juste. Des miracles comme ça, ne courent pas les rues. Ça valait bien que je fasse une entorse à l'actualité. Surtout que je pars en vacances pour deux semaines... très, très loin. Je vous ai déjà préparé quelques petits billets de derrière les fagots pendant que je serai absent. Portez vous bien et à très bientôt.

Gold sun rolls around
Chocolate nipple brown
Tumble from your arms
Like the ground, your breasts swell

Land awake from sleep
Hares will kick and leap
Flowers climb erect
Smiling from the moist kiss of her rainbow mouth

Stage left
(Enter Easter and she's dressed in yellow yolk)
Stage right
(Now the son has died, the father can be born)
Stand up
(If we'd all breathe in and blow away the smoke)
New life
(We'd applaud a new life)

Odin mounts the tree
Bleeds for you and me
Splashing on the lamb
Gamboling with spring's step

Buds will laugh and burst
Racing to be first
Turning all the soil
As the promptress' fingers through her spinning script

Stage left
(Enter Easter and she's dressed in yellow yolk)
Stage right
(Now the son has died, the father can be born)
Stand up
(If we'd all breathe in and blow away the smoke)
New life
(We'd applaud a new life)

Easter in her bonnet
Easter in her hair
Easter are the ribbons
She tied everywhere

Stage left
(Enter Easter and she's dressed in yellow yolk)
Stage right
(Now the son has died, the father can be born)
Stand up
(If we'd all breathe in and blow away the smoke)
New life
(Hey)

Stage left
(Enter Easter and she's dressed in yellow yolk)
Stage right
(Now the son has died, the father can be born)
Stand up
(If we'd all breathe in and blow away the smoke)

In her bonnet
(Easter )
Everywhere

Easter
Easter
Easter
Easter

Commentaires

  1. Tu as tout à fait le droit, et c'est même tout en ton honneur.. XTC.. grave.. Je considère Andy Partridge comme un équivalent génial de la chanson de McCartney.. sa série de 8 vol "Fuzzy Warbles" est un témoignage de son cerveau bien bâti de la mélodie.
    En attendant..XTC. l'autre grand groupe pop d'une autre décennie made in England.

    RépondreSupprimer
  2. Et ol est parfois bon de rappeler à nous des artistes dont le seul but fut justement d'écrire les plus grandes chansons possibles, ce truc intemporel qui nous emporte avec lui comme si on ne l'avait pas écouté 100 fois...

    Non, tu as bien raison. Moi, je n'é oute de la musique que dans l'espoir de trouver de telle chanson.
    Apple Venus a effectivement une beauté à part, celle du maitre qui est condamné à se surpasser pour continuer d'exister pour ce qu'il est non ce qu'il a été. Rares sont effectivement les artistes à sortir un tel disque après une si longue carriére.

    Et ton blog m'a donné envie de réecouter cette chanson et d'autres XTC

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,

Top albums 2023

2023, fin de la partie. Bonjour 2024 et bonne et heureuse année à toutes et tous ! Je termine cette fois-ci un premier janvier, sur le fil, histoire de bien clôturer l'affaire, sans anticipation. Avant de vous dire qu'il s'annonce plein de bonnes choses musicalement parlant pour la nouvelle année, voici un récapitulatif de l'an dernier en 10 albums. 10 disques choisis le plus subjectivement possible, parce que ce sont ceux qui m'ont le plus emballé, le plus suivi pendant douze mois et qui je pense, me suivront le plus longtemps encore à l'avenir. 10- Young Fathers - Heavy, Heavy Ces jeunes pères de famille inventent une pop futuriste à partir de mixtures de TV On The Radio, Animal Collective ou autre Massive Attack. C'est brillant, novateur, stimulant, mais cela a parfois le défaut de ses qualités : notre cerveau est régulièrement en surchauffe à l'écoute de ces morceaux bien trop denses pour le commun des mortels, incapable de retenir autant de sons, d&