Il y a d'abord ce drôle d'accent précieux qui transforme par exemple "Rose" en "Rousse" et qui pourrait en agacer plus d'un. Ce physique mi-femme, mi-homme, à l'image du pseudo, Nancy Boy, androgyne, en référence au premier disque de Placebo au moment où ceux-ci étaient encore crédibles ? Un hommage à la belle ville de Nancy ou plus tiré par les cheveux au parcours de Michel Platini ? Il y a aussi cette pochette et cet indien énigmatique qu'on retrouve aussi dans le clip de "Toi, moi". Des indices disséminés deci delà, qui, au final, ne nous apprennent pas grand chose sur la jeune femme prénommée Nancy Zotier. Alors, on écoute l'essentiel : la musique. Et franchement, c'est emballant. Le son est chaud, enrobant. Les influences sont comme pour beaucoup de nouveautés les années 80 et notamment Daho ("Bleu (as everything)").
Mais il y a quelque chose en plus : une écriture et des arrangements soignés, une constance dans la qualité et un premier album qui tient debout du début à la fin. Assez rare pour le signaler et encore une artiste poussée par Microcultures qui a même réussi à sortir malgré le peu de contributions. Comme quoi, les vrais talents n'ont besoin de personne pour éclore, même si, la prochaine fois, promis juré, on essaiera de les y aider davantage. Il reste déjà à faire partager, parce que ça le mérite amplement.
Mais il y a quelque chose en plus : une écriture et des arrangements soignés, une constance dans la qualité et un premier album qui tient debout du début à la fin. Assez rare pour le signaler et encore une artiste poussée par Microcultures qui a même réussi à sortir malgré le peu de contributions. Comme quoi, les vrais talents n'ont besoin de personne pour éclore, même si, la prochaine fois, promis juré, on essaiera de les y aider davantage. Il reste déjà à faire partager, parce que ça le mérite amplement.
Clip de "Toi, moi" :
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