Accéder au contenu principal

The Coral - The Curse Of Love

Quand les historiens se pencheront sur notre époque, il est évident que dans les groupes importants de la pop anglaise des années 2000, ils citeront The Coral. "The Curse Of Love" aurait dû sortir en 2006, entre "The Invisible Invasion" produit par le Portishead Geoff Barrow et "Roots And Echoes". Pour d'obscures raisons de maison de disques, il est passé à la trappe. Huit ans après, le groupe de James Skelly, décide de le ressortir des cartons, sur leur propre label, Skeleton Key, au moment où The Coral est en pause. Comme prévu, c'est une fois de plus de la très belle ouvrage, ultra mélodique sans être simpliste, une suite de chansons à tiroirs qui tiennent immédiatement en haleine. The Coral sont pour les connaisseurs devenus aussi indispensables que d'autres Liverpudliens, comme les Pale Fountains ou les Echo and The Bunnymen en leur temps.
Ils sont la preuve éclatante que l'époque peut encore produire des groupes qui comptent, en dehors de toute mode. Des groupes pour qui la musique et la mélodie passent avant toute chose. Des groupes devenus rares et chers. A écouter sans modération donc.

Clip de "The Curse Of Love" :

Commentaires

  1. Je ne passe pas assez souvent sur ton blog et je m'en excuse! Il y a plein de choses bien...mais manque de temps!

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,...