Siskiyou, c'est le nom d'un coin reculé des États-Unis, tout au Nord de la Californie, un comté oublié, en référence à la chaîne de montagnes qui y occupent une partie de son territoire. C'est aussi le nom de la formation de deux anciens membres de Great Lake Swimmers, rien que le nom rappelait les grands espaces. Sur ce troisième album sorti sur le mythique label de post-rock canadien Constellation Records, leur musique évoque largement le rock du cru, celui inspiré par le Arcade Fire des débuts, celui de l'inépuisable "Funeral" : même voix, même rock lyrique, aimant les envolées, les montagnes russes. Le feu sous la glace. Normal, me direz-vous, on doit les arrangements de cordes, au même personnage, l'incontournable Owen Pallett, qui, au final, me fait souvent meilleure impression quand il se met aux services des autres que quand il travaille pour son compte personnel.
Autre compagnon indispensable du rock qui compte, le saxophone de Colin Stetson est aussi présent ici. Bref, quand on invite la crème du rock indépendant canadien, le résultat est forcément à la hauteur. Siskiyou signe son meilleur disque, haut la main. A défaut d'autres choses, la musique est très belle en 2015. C'est déjà ça.
Clip de "Jesus In The 70s" :Autre compagnon indispensable du rock qui compte, le saxophone de Colin Stetson est aussi présent ici. Bref, quand on invite la crème du rock indépendant canadien, le résultat est forcément à la hauteur. Siskiyou signe son meilleur disque, haut la main. A défaut d'autres choses, la musique est très belle en 2015. C'est déjà ça.
Entre le nord de la Californie et le Canada il y a quand même 2 états et plus de 600 km
RépondreSupprimerBon, ok, je suis nul en géographie américaine !!!
RépondreSupprimerDu coup, j'ai corrigé le "à deux pas du Canada" ;-)
RépondreSupprimer