Voilà un des rares groupes actuels qui ne me déçoit jamais, qui parvient à se renouveler à chaque fois. Depuis "Microcastle" - mon préféré même si j'ai loupé le premier épisode -, je suis attentivement la carrière passionnante de Bradford Cox, ce rockeur atypique atteint de la maladie génétique nommée le syndrome de Marfan, responsable entre autres de sa grande taille et de sa maigreur. Après un "Monomania" très rock, l'écoute de ce "Fading Frontier" surprend d'abord, mais passé cette première impression mitigée, le charme finit par agir rapidement. On retrouve l'indéniable savoir-faire du bonhomme pour trousser des mélodies qui vous trottent rapidement dans la tête. "Breaker", écrit pour une fois en collaboration avec Lockett Pundt, son vaillant "bras-droit" chez Deerhunter, en fait assurément partie. "Fading Frontier" est une nouvelle pierre à l'édifice, une nouvelle démonstration du talent polymorphe de Cox, une facette plus pop qu'à l'accoutumée.
Un titre comme "Take Care" vient même faire la nique à Beach House et tout ça, avec un naturel et une décontraction désarmants. Après, on pourra toujours lui reprocher de tourner inlassablement autour du disque parfait, de son chef d'oeuvre qui reste encore à écrire. Mais en a-t-il seulement envie ? En a-t-on seulement envie ? La vie est trop courte pour s'emmerder avec les chefs d'oeuvre : pas faux.
Un titre comme "Take Care" vient même faire la nique à Beach House et tout ça, avec un naturel et une décontraction désarmants. Après, on pourra toujours lui reprocher de tourner inlassablement autour du disque parfait, de son chef d'oeuvre qui reste encore à écrire. Mais en a-t-il seulement envie ? En a-t-on seulement envie ? La vie est trop courte pour s'emmerder avec les chefs d'oeuvre : pas faux.
Clip de "Snakeskin" :
Clip de "Breaker" :
Clip de "Living My Life":
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