Klô Pelgag, quel étrange pseudo! Ça ne pouvait venir que du Québec, cette idée de ne prendre que les premières syllabes de Chloé Pelletier-Gagnon, le vrai nom de la demoiselle. D'ailleurs, les paroles, l'univers lexical, c'est ce qui peut d'emblée faire rebuter, nous, Français, tellement la jeune chanteuse possède un truc, des expressions, des références, des images, bien à elle, un peu perchée. Un truc avec lequel on peut rester complètement hermétique. Klô est l'archétype de la canadienne bobo, écolo, artiste touche à tout, 100% naturelle. Même si elle reste sans doute plus modeste et accessible que son équivalente parisienne, elle et sa musique paraissent de prime abord et même ensuite plutôt prétentieuses. C'est aussi ce que l'on reproche souvent à Camille, dont la comparaison saute immédiatement aux oreilles. Mais on pense aussi, dans un autre style, à la légèreté de Starmania, comme quoi il doit y avoir une style de variété canadienne.
Mais là où Klô Pelgag met tout le monde d'accord, c'est sur son incroyable talent de mélodiste et d'arrangeuse, aidée en cela par son frère. Après, il y a bien de-ci de-là quelques tics irritants : un recours quasi exclusif aux vocalises, quelques longueurs notamment sur l'interminable dernier titre. Mais la richesse de l'oeuvre balaie aisément tous ces petits défauts. Et puis, elle n'a que 27 ans. Une telle précocité, une tel charisme, une telle personnalité, c'est rare.
Mais là où Klô Pelgag met tout le monde d'accord, c'est sur son incroyable talent de mélodiste et d'arrangeuse, aidée en cela par son frère. Après, il y a bien de-ci de-là quelques tics irritants : un recours quasi exclusif aux vocalises, quelques longueurs notamment sur l'interminable dernier titre. Mais la richesse de l'oeuvre balaie aisément tous ces petits défauts. Et puis, elle n'a que 27 ans. Une telle précocité, une tel charisme, une telle personnalité, c'est rare.
Zut, mon commentaire. La vérité, la pochette m'a d'abord attiré. Cette naïveté un peu voisine du graphisme de la planète sauvage, je n'ai surtout pas vérifié de peur d'avoir tort ;-) Ensuite la musique est plus proche de ta chronique que de Goragher (merde en revoyant la pochette je vois que je me trompe) En out cas j'ai passé un moment agréable, avec juste ce regret d'avoir tellement à écouter que forcément.
RépondreSupprimerTiens je remarque que j'ai dux raisons d'écouter plusieurs fois un disque en comptant sur la durée: soit je prépare ma chronique soit il ne me plait pas de prime abord avec cette sensation qu'il faut insister. Donc,un album plaisant à la première écoute .. drôle de paradoxe, hein!
.. et à cause un peu de toi et beaucoup de moi, j'ai sorti toutes mes revues Inrock spécial année, pour retrouver l'autre pochette que m'inspirait ton disque. Une véritable obsession. Ouf: "Le Monde Möö" Une fois sous le nez je note surtout les différences. Marrant les associations d'idées quand même. L'usage de la couleur pastel dans le dessin m'attire systématiquement,n sans oublier le dessin naïf qui colle bien à a musique. Bon, je te laisse
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