Voici donc le grand retour des garnements de MGMT, responsables de deux rares gros tubes indie pop de la dernière décennie, les éternels "Time To Pretend" et avec ses paroles cyniques et bien dans l'air du temps ("Let's make some music make some money find some models for wives") et "Kids" à la mélodie irrésistible. Après un troisième disque éponyme particulièrement décevant sorti il y a déjà quatre ans où on les sentait en nette perte d'inspiration, le duo revient à des titres plus évidents et immédiats, un peu trop même ("One Thing Left To Try" surtout). Dans le clip de "Little Dark Age" qui donne son titre au disque, le chanteur se grime en Robert Smith. Les très recommandables Connan Mockasin et Ariel Pink sont même carrément crédités sur l'album. Bref, les références sont toujours aussi soignées - après Dan Treacy et Brian Eno sur "Congratulations".
Le groupe flirte toujours aussi bien entre pop excentrique à l'esprit indépendant et mélodies plus "grand public", même s'il ne parvient pas à reproduire totalement la formule gagnante réalisée sur leur fabuleux "Oracular Spectacular", ni même celle plus barrée de "Congratulations". A défaut de balayer la concurrence, MGMT reste donc un des groupes pop les plus excitants de l'époque.
Le groupe flirte toujours aussi bien entre pop excentrique à l'esprit indépendant et mélodies plus "grand public", même s'il ne parvient pas à reproduire totalement la formule gagnante réalisée sur leur fabuleux "Oracular Spectacular", ni même celle plus barrée de "Congratulations". A défaut de balayer la concurrence, MGMT reste donc un des groupes pop les plus excitants de l'époque.
Excellent disque à tous points de vue !
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