Avec maman, on entame, à peine rentrés de vacances, une semaine de concerts (= semaine sans enfants). Celle-ci commence dès le dimanche avec la venue à Paris des anciens de The Monochrome Set dont je viens au passage de parler du dernier disque sorti vendredi dernier. C'est la première fois que nous avions l'occasion de voir sur scène ce groupe mythique de la pop indépendante britannique des années 80. C'est la première fois aussi que nous assistions à un concert dans la salle du Supersonic, pourtant proche de chez nous. Elle a l'avantage d'être petite, provoquant une relation privilégiée et intime avec les artistes. Elle a aussi le désavantage d'être un peu mal fichue avec la présence d'un gros poteau en plein milieu du public, bouchant la vue de la scène. La première partie est assurée par les français de Jaromil Sabor. On arrive avec un peu de retard, au moment de leur reprise de "Sink to the bottom" des oubliés Fountains of Wayne. Ça commence donc bien, parce qu'en plus c'est joué impeccablement, dans l'esprit de l'original. La suite tient aussi la route même si les titres sont des compositions personnelles. Bref, voilà une formation méritante, proposant une indie pop très référencée mais plutôt efficace. Première partie idéale donc.
Arrivent donc les "vieux" de The Monochrome Set avec leur quarante ans de carrière (ils ont commencé en 1978!). La musique est assez différente de celle qu'ils ont l'habitude de jouer sur disque : elle gagne en puissance ce qu'elle perd en subtilité, ce qui arrive souvent en live. Le clavier est aussi nettement plus présent que la guitare. Il faut dire que leur claviériste semble avoir une sacrée personnalité, avec ses longs cheveux, sa longue barbe, sa robe de fillette et ses collants, dignes d'un déguisement du carnaval de Dunkerque. On pense alors plus aux Doors qu'aux Smiths, voire parfois au synthé façon fête foraine d'un Charlie Oleg. Le groupe joue des morceaux de toutes les époques avec bien sûr une préférence pour les dernières. Il n'oublie pas non plus nos préférés : les magnifiques "Eine Symphonie Des Grauens" et "The Jet Set Junta". Le rappel n'en est pas vraiment un, puisque les musiciens restent sur scène. Le Supersonic ne se prête pas vraiment à retourner "backstage", puisque les loges se trouvent plutôt "frontstage", il faut "traverser" le public. Tant pis, Bid, le chanteur indique qu'ils attendront un peu le moment où d'habitude, "they have a fag and take a piss". Bref, le concert de The Monochrome Set constitue une belle entrée en matière d'une semaine qui s'annonce riche en prestations live en tous genres.
Arrivent donc les "vieux" de The Monochrome Set avec leur quarante ans de carrière (ils ont commencé en 1978!). La musique est assez différente de celle qu'ils ont l'habitude de jouer sur disque : elle gagne en puissance ce qu'elle perd en subtilité, ce qui arrive souvent en live. Le clavier est aussi nettement plus présent que la guitare. Il faut dire que leur claviériste semble avoir une sacrée personnalité, avec ses longs cheveux, sa longue barbe, sa robe de fillette et ses collants, dignes d'un déguisement du carnaval de Dunkerque. On pense alors plus aux Doors qu'aux Smiths, voire parfois au synthé façon fête foraine d'un Charlie Oleg. Le groupe joue des morceaux de toutes les époques avec bien sûr une préférence pour les dernières. Il n'oublie pas non plus nos préférés : les magnifiques "Eine Symphonie Des Grauens" et "The Jet Set Junta". Le rappel n'en est pas vraiment un, puisque les musiciens restent sur scène. Le Supersonic ne se prête pas vraiment à retourner "backstage", puisque les loges se trouvent plutôt "frontstage", il faut "traverser" le public. Tant pis, Bid, le chanteur indique qu'ils attendront un peu le moment où d'habitude, "they have a fag and take a piss". Bref, le concert de The Monochrome Set constitue une belle entrée en matière d'une semaine qui s'annonce riche en prestations live en tous genres.
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