Je n'ai pas encore terminé de rattraper le retard accumulé par trois mois sans blog l'été dernier. Le troisième album du collectif londonien Jungle - même si ce sont surtout les deux formateurs Josh Lloyd-Watson et Tom McFarland qui sont aux manettes - n'est d'ailleurs pas vraiment un disque de saison. Cette musique, à l'image des nombreux clips du groupe toujours impeccablement chorégraphiés, est faite pour danser. Vous me direz qu'il n'y a pas de saison pour danser. Sauf que les chaleurs estivales se prêtent mieux à ces mélodies légères et suaves. "Loving in stereo" enchaîne les titres dansants à souhait avec une facilité et une aisance déconcertantes, sans pour autant bannir une belle intelligence dans les arrangements. Une fois de plus, j'arrive un peu après tout le monde, ne découvrant Jungle qu'après de dix ans d'activité et de nombreux passages dans des festivals, même la Route du Rock.
Les anglais seront carrément au Zénith de Paris en janvier prochain, preuve que leur savoureux mélange de soul, funk, électro et rock se savoure et se partage avec le plus grand monde. Preuve aussi qu'il n'est pas obligé d'attendre l'été prochain pour apprécier la musique de Jungle, à sa juste valeur/saveur.
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