Je ne sais pas pourquoi je n'en ai pas parlé plutôt de celui-là. Babx produit par JP Nataf, quand même ! C’était une évidence. Sans doute parce que, connaissant le coleader des Innocents, j’y attendais de la guitare et que force est de constater qu’elle ne s’entend que très peu. C’est le piano qui reste la pièce maîtresse en tant qu’instrument de prédilection de Babx. Mais au-delà des instruments et de l’indéniable qualité musicale de l’ensemble, c’est une nouvelle fois la poésie des textes, l’émotion qui se dégage de ces 9 nouvelles œuvres qui marque instantanément. Quand certains perdent toute subtilité et maniement de l’implicite quand il s’agit de leurs enfants, David Babin, c’est son vrai nom, au contraire, semble élargir son champ des possibles. Sa fille Alma - est-ce elle sur la pochette ? - y est présente en filigrane, venant apporter la respiration qui pouvait manquer parfois, par exemple, au pourtant magnifique " Ascensions ". Il faut dire que ce dernier avait é...