Tiens, ça faisait un petit moment, mine de rien, que je n'étais pas tombé d'accord avec Pitchfork, le célèbre webzine américain de rock indépendant. (Enfin, non, je plaisante, en fait pas si longtemps que ça : LCD Soundsystem ?) Mais il faut dire que Wild Nothing est typiquement le genre de groupes auquel j'adhère instinctivement, souvent au détriment de tout jugement objectif. En effet, après The Pains Of Being Pure At Heart l'année dernière, voici un nouveau groupe qui fait ce qu'on appelle communément de la twee pop (ou "Oui-Oui pop", c'est selon). A croire que ce style de musique - décidément à la mode - est devenue ma madeleine personnelle. Même si, parfois, j'ai tout de même le sentiment de me faire avoir. Par exemple, ici, ce n'est pas toujours très bien fait, les ficelles sont souvent assez grossières, les mélodies pas toujours transcendantes ("Confirmation", "The Witching Hour"), la production un peu "cheap" par moments ("Drifter", "Bored Games"), mais il y a malgré tout quelques titres excellents ("Summer Holiday", "O Lilac") qui m'incitent à y revenir encore et encore.
Derrière Wild Nothing, se cache en réalité un jeune homme, Jack Tatum, d'à peine plus de vingt ans. Et on pardonnera donc plus facilement les excès de facilité, le bricolage, la naïveté dans l'écriture. Tout ça mérite sans doute d'être plus peaufiné, au risque, car c'est le propre de cette musique, d'y perdre une certaine candeur naturelle qui en fait tout le charme. Un bon disque de saison en somme, léger, souvent entêtant mais... au plaisir inexorablement éphémère.
"Summer Holiday" :
Derrière Wild Nothing, se cache en réalité un jeune homme, Jack Tatum, d'à peine plus de vingt ans. Et on pardonnera donc plus facilement les excès de facilité, le bricolage, la naïveté dans l'écriture. Tout ça mérite sans doute d'être plus peaufiné, au risque, car c'est le propre de cette musique, d'y perdre une certaine candeur naturelle qui en fait tout le charme. Un bon disque de saison en somme, léger, souvent entêtant mais... au plaisir inexorablement éphémère.
"Summer Holiday" :
Au diable Pitchfork et l'objectivité de façade derrière laquelle certains aiment se réfugier, si ça te plaît pourquoi ne pas le dire haut et fort ? Si je partage certaines réticences que tu exprimes sur cet album, je ne boude pas mon plaisir à l'écoute de "Summer Holiday" ou de "Your Rabbit Feet" (extrait de leur dernier EP à écouter sur mon blog)
RépondreSupprimerChroniqué aussi aujourd'hui et trouvé ça faible! Mais, bon, le style en question me fatigue à force de répétition dénuée d'invention...
RépondreSupprimer:-d
@JP : Oui, effectivement, au diable l'objectivité. Sinon, je ne vois pas l'intérêt de tenir un blog...
RépondreSupprimer@mmarsupilami : Faible ? Mais tu lui mets quand même un 5,7/10. Quant à l'invention, oui, ça n'a rien de révolutionnaire. Mais j'y peux rien, je marche encore quand j'écoute ce genre de musique...
Le 5,7 pour un album faible? Euh oui,c'est ma bonté naturelle!
RépondreSupprimer:-D