Accéder au contenu principal

Alela Diane - To Be Still

Voilà la nouvelle chanteuse folk à la mode : Alela Diane. Il faut dire qu'elle a un beau brin de voix dans la lignée d'une Joni Mitchell par exemple. Malheureusement, comme pour le premier album, j'ai un peu de mal à accrocher complètement à sa musique que je trouve trop lisse. Mais j'avoue que la belle a du talent à revendre et que ses mélodies sont assez jolies et bien ficelées. Sur ce deuxième essai, elle adopte aussi ce qui fit le succès de ses compères les Fleet Foxes : les choeurs célestes. C'est assez beau, très beau même parfois, comme ce "Age Old Blue", comme son sobre et soyeux jeu de guitare mais je suis assez réfractaire à ces quelques relents de musique celtique qui traînent parfois au détour d'un morceau. Alela ne cache pourtant pas son amour pour la musique d'un Neil Young. Et je comprends alors pourquoi je n'arrive pas à adhérer totalement à sa belle musique. Je vais peut-être faire grincer quelques dents, mais les disques de Neil Young m'ont toujours laissé sur ma faim, m'ont toujours lassé finalement. Belle sans doute mais trop lisse, trop prévisible, qui fait qu'une fois écoutée, cette musique donne l'impression qu'on en connaît par coeur déjà chaque recoin : elle manque de mystère. Pas facile alors d'y revenir. Trop classiquement folk sans doute. (Site officiel)

7/10

Chroniques :
Popnews
Magic!
Les Inrocks
NME
Bon pour les oreilles
Pitchfork

Commentaires

  1. Sa voix est unique ! Les non-amoureux du folk apprécient peut-être moins, mais se prélasser au coucher de soleil avec To Be Still en fond sonore, c'est vraiment une expérience de rêve. Je pense que sa voix a fait un très grand pas en avant depuis The Pirate's Gospel. Coup de cœur.

    THE MUSIC RAINBOW /
    themusicrainbow.blogspot.com
    critiques d'albums /

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Mark Pritchard & Thom Yorke - Tall Tales

Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc).  Et je dois dire q...