9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...
Certes, c'est une réaction normale, c'est comme ça. Quoi que fasse Charles Thompson, on le comparera toujours au travail des Pixies, en gros pour dire : "c'est nul, ça ressemble pas au Pixies" ou "c'est nul, c'est une copie des Pixies mais sans les Pixies" ou dans les meilleurs des cas "ouf, il a recouvré l'esprit, voilà qu'il fait du Pixies de nouveau."
RépondreSupprimerSeulement moi, j'ai beau cherché, je ne trouve pas du tout que c'est album ressemble aux Pixies. A la limite, "Bluefinger" y ressemblait plus. Cet album est avant tout un projet entre lui et sa femme et je tiens à faire savoir, ce que beaucoup de critiques ignorent superbement, que Violet Clark a autant à voir dans la composition que son mari.
L'album est très bon sans avoir forcément à ressembler aux Pixies.