Accéder au contenu principal

The Specials - Ghost Town (1981)

Le 12 août prochain, les Specials joueront sans doute lors de la clôture des Jeux Olympiques d'été à Londres leur fameux "Ghost Town". Il sera de circonstances pour signaler que l'effervescence et la folie qui se seront emparées de la capitale britannique pendant deux semaines seront alors retombées. La plupart des journalistes, sportifs, touristes et autres amateurs de ces festivités médiatiques qui brandissent bien haut les basses ferveurs patriotiques seront retournés dans leurs pénates. Londres sera redevenue ce qu'elle est habituellement : une vaste mégalopole grouillante de contrastes culturels, où les différentes communautés se mélangent indistinctement. Peu importe le résultat des athlètes de la couronne royale, le pays aura au moins aligné sa dream team pour la cérémonie finale : les Specials partageront en effet l'affiche à Hyde Park avec Blur - qu'ils ont grandement influencé - et New Order. "Ghost Town" est leur hymne, une des plus grandes chansons pop de l'histoire. Un mélange imparable de diverses styles, affilié à la mouvance ska, qu'ils ont, à l'époque, avec Madness, participé à démocratiser. Après la new-wave et la brit-pop, ce goût du métissage a fait depuis quelques années sa réapparition sur le devant de la scène rock anglaise. Et c'est Londres qui s'est de nouveau rouverte au monde... Vous avez dit "Ghost Town" ?

This town, is coming like a ghost town
All the clubs have been closed down
This place, is coming like a ghost town
Bands won't play no more
too much fighting on the dance floor

Do you remember the good old days
Before the ghost town?
We danced and sang,
And the music played inna de boomtown

This town, is coming like a ghost town
Why must the youth fight against themselves?
Government leaving the youth on the shelf
This place, is coming like a ghost town
No job to be found in this country
Can't go on no more
The people getting angry

This town, is coming like a ghost town
This town, is coming like a ghost town
This town, is coming like a ghost town
This town, is coming like a ghost town

Commentaires

  1. Specials et Blur à Hyde Park, quel programme alléchant !
    Choix très pertinent et judicieux que ce maxi "Ghost Town" quand on sait à quel point il a été influant sur Blur ou Gorillaz entre autre.
    Damon Albarn a d'ailleurs retouvé leur chanteur en produisant sur son label (Honest Jons) le projet Terry Hall & Mushtaq pour l'album "The Hour Of Two Lights", superbe disque méconnu sortie en 2003.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,...