Après Yo La Tengo, après les Pastels, voici un autre vieux de la vieille de l'indie rock. Dean Wareham, pour ceux qui ne le savent pas, c'est l'ancien leader des regrettés Galaxie 500. Ils furent à la fin des années 80, les plus brillants descendants de Lou Reed et du Velvet et précurseurs à bien des égards de ce qu'on appellera plus tard la dream pop. Le chanteur revient pour la première fois en solo, après avoir officié au sein des excellents Luna ou avec sa femme dans Dean & Britta. Le style, plus crooner que jamais - l'âge sans doute - se fait toujours aussi dépouillé. L'homme est un de ces partisans du "less is more", à l'image de ses glorieux aînés. Pour cet album éponyme, il s'est adjugé les services de Jim James, chanteur de My Morning Jacket à la production, après avoir fait appel à celui de Papercuts pour le très bon EP "Emancipated Hearts" paru fin 2013. Logique, car les deux formations font partie des successeurs les plus crédibles de Galaxie 500.
Bref, à l'heure où son idole s'en est allé l'an dernier, on verrait bien Wareham reprend le flambeau du père putatif. A sa manière, plus simple. Old school mais plus que classe que jamais. "What have I done in my life ?" nous demande-t-il ici. Que répondre à ce genre de questions quand elles viennent d'un ami cher ?
Clip de "The Dancer Disappears" :
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