On n'avait pas pris cette habitude-là. Pour nous, l'Ecosse, c'était un pays de gens simples, natures, mais quelque peu rudes. Leur musique était à leur image : accessible, instinctive et pas sophistiquée pour un sou. Ce jeune homme vient nous démentir ou plutôt se poser en exception pour confirmer la règle. Christopher Duncan dans le civil, C Duncan seulement pour la scène - comme un certain Jérôme chez nous, paix à son âme - a fait des études de musique classique et ça s'entend : sa pop-folk est précieuse, dans tous les sens du terme. On pense beaucoup à Grizzly Bear ou à Alt-J. A une certaine idée de la pop, disons intellectuelle, travaillée, hautement réfléchie. "Architect", c'est exactement ce qu'il est. Et un sacrément bon. Malgré l'homogénéité des rythmes et des mélodies, son disque parvient à tenir en haleine d'un bout à l'autre, bien aidé par les meilleurs morceaux savamment disséminés comme "Say", "For" ou "Here To There".
Un gramme de finesse dans un monde de brutes, comme disait autrefois une publicité. Quand résonne "Goodbye" à la fin du dernier titre, on a qu'une seule envie, revenir au début pour "Say" bonjour une nouvelle fois à C Duncan. Un peu comme ces gens qui ne veulent pas aller en Ecosse à cause du mauvais temps et qui, une fois sur place, ne veulent plus en partir.
Clip " Here To There" :Un gramme de finesse dans un monde de brutes, comme disait autrefois une publicité. Quand résonne "Goodbye" à la fin du dernier titre, on a qu'une seule envie, revenir au début pour "Say" bonjour une nouvelle fois à C Duncan. Un peu comme ces gens qui ne veulent pas aller en Ecosse à cause du mauvais temps et qui, une fois sur place, ne veulent plus en partir.
Clip de "Say" :
Clip de "For" :
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