L'été est là et les sorties culturelles se font tout de suite beaucoup moins nombreuses. A croire que pendant cette période, tout s'arrête. Les gens n'auraient envie que de choses légères. Et de toute façon, ont-ils vraiment le choix ? Mais il faut voir le bon côté : je vais pouvoir en profiter pour rattraper mon retard d'écoute depuis le début de l'année 2015. Matthew E. White, ça fait un moment qu'il est dans mon collimateur, mais ce n'était sans doute pas son heure. Il fallait attendre l'été, car cette musique-là est idéale pour les chaleurs actuelles : un peu de soul, avec des jolies mélodies, des choeurs et des arrangements subtils et pas cheaps pour autant. En l'espace de deux albums, le chanteur-compositeur originaire de Virginie et au physique atypique de gourou, est déjà devenu une valeur sûre, un style à lui tout seul, magnifiquement en dehors des modes. On pourrait le voir comme un Stevie Wonder blanc, qui aurait aussi beaucoup écouté les brillantes productions de Phil Spector des années 60.
Il est à la Philharmonie de Paris dans le cadre du festival Days Off, ce soir (le 2 juillet) en compagnie d'Andrew Bird. Avec ces deux oiseaux aux commandes, la soirée devrait permettre au public de s'envoler à moindre frais. Parfait pour les vacances, non ?
Clip de "Rock'n'Roll is Cold" :
Clip de "Feeling Good is Good Enough":
Il a produit le 1er album de Natalie Prass sorti aussi en début d'année, et c'est peu dire qu'entre les deux disques, un des deux ne fait pas le poids (et pas celui que l'on croit!).
RépondreSupprimerDale
J'ai écouté aussi le disque de Natalie Prass et ma foi, même s'il a des qualités, je préfère celui de White.
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