Accéder au contenu principal

Marshmallow Coast - Vangelis Rides Again

On commence aujourd'hui les trois disques de l'année choisis par les (quelques) lecteurs de ce blog. Marshmallow Coast est déjà un vieux groupe puisque "Vangelis Rides Again" est leur neuvième album. Rien que le titre et la pochette permettent de situer la fantaisie de Andy Gonzales, le leader. Qui pour s'intéresser encore aujourd'hui aux claviers kitschs du grec Vangelis, ancien membre des Aphrodite's Child de Demis Roussos ainsi que compositeur de quelques bandes originales de films restées plutôt célèbres comme "Les chariots de feu", "Blade Runner" ou "Christophe Colomb" ? Rassurez-vous, la musique de Marshmallow Coast n'a rien à voir. Gonzales est associé au collectif de musiciens nommés Elephant Six, collectif à l'origine de groupes aussi novateurs et importants que Olivia Tremor Control, Neutral Milk Hotel ou of Montreal. Gonzales fera d'ailleurs un temps parti de la bande de Kevin Barnes. C'est donc plutôt du côté de cette pop-folk atypique qu'il faut aller chercher les influences et l'inspiration. 
Ce nouveau disque ne contient que 8 morceaux et ne dure qu'à peine plus de 20 minutes, mais on sent bien qu'il a été méticuleusement pensé et enregistré. Il me rappelle aussi beaucoup "Overgrown Path", le formidable disque de Chris Cohen sorti il y a 3 ans déjà. Bref, ça se boit comme du petit lait, encore et encore : une pop légère et fluide, mais en même temps travaillée et intelligente. Merci Pierre pour cette belle découverte.

Clip de "Forever" :

Clip de "Foreign Denial" :

Clip de "Hills Are Alive" :

Commentaires

  1. Personnellement, je trouve que la vidéo de Hills Are Alive fait un peu amateur. Pourtant, je pense qu’il y avait tous les éléments nécessaires pour faire un bon clip.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...