C'est l'histoire d'un rendez-vous manqué qui s'est transformé en heureuse rencontre. Le 5 mai devait avoir lieu une jolie soirée estampillée "La Souterraine" au Petit Bain à Paris. Elle prévoyait rien de moins que les prestations de Eddy Crampes, Rémi Parson et Chevalrex, soit trois merveilleux représentants de cette nouvelle chanson pop de française qui s'échafaude en marge, sur internet, loin des circuits commerciaux, grâce notamment, à un label comme Objet Disque. Comme la date correspondait à une semaine de sortie facilement planifiable avec des baby-sitters à domicile, je l'avais notée bien en évidence dans mon agenda. Alors, je me suis mis à écouter celui des trois que je connaissais le moins, Eddy Crampes, histoire de bien préparer la soirée. C'est rapidement même devenu la prestation que j'attendais le plus. Ne pas se fier à son nom, la musique d'Eddy Crampes fait du bien, mariant élégamment reprise grand public ("Portbail" de Souchon-Voulzy) et underground ("Viens me voir cette nuit" de Daniel Johnston), paroles absurdes et petites tubes indie pop ("Happy on sunday"), le tout avec un parfait détachement, comme si tout allait de soi, comme si le gars pouvait tout ingurgiter, tous les styles et les refaire aisément à sa sauce. De la variété française dans ce qu'elle peut avoir de meilleur, dans son sens le plus noble, loin des sentiers battus.
Alors, quand la soirée attendue a finalement été décalée un mois plus tard en raison du report de la sortie du nouveau disque de Chevalrex - qui s'annonce au demeurant très bien, très Arnaud Fleurent-Didier - j'ai déchanté, surtout que l'exilé londonien Parson n'était plus disponible - bon, La Féline à la place, c'est pas mal quand même, hein. Ce sont parfois les petites soirées sans prétention qui suscitent le plus d'envie. Belle occasion de ratée. Une prochaine fois j'espère. En attendant, le disque de Crampes, il passe plutôt bien.
Alors, quand la soirée attendue a finalement été décalée un mois plus tard en raison du report de la sortie du nouveau disque de Chevalrex - qui s'annonce au demeurant très bien, très Arnaud Fleurent-Didier - j'ai déchanté, surtout que l'exilé londonien Parson n'était plus disponible - bon, La Féline à la place, c'est pas mal quand même, hein. Ce sont parfois les petites soirées sans prétention qui suscitent le plus d'envie. Belle occasion de ratée. Une prochaine fois j'espère. En attendant, le disque de Crampes, il passe plutôt bien.
Encore une belle découverte de la souterraine; merci Vincent! Sur la dernière complil' de ADA, il y avait aussi Centredumonde qui m'a fait le même très bon effet.
RépondreSupprimerJette-y une oreille, si ce n'est pas déjà fait!
Salut. J’avoue que je ne connais pas ce groupe, mais ça me fait plaisir de les avoir découverts ici !
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