Une "éducation sentimentale" (Flaubert) et "A Place for a Greater Safety" (Hilary Mantel), voici le retour de Luna, le futur ex-groupe du classieux couple de bobos lettrés new-yorkais Dean Wareham et Britta Philips. Leur musique est toujours biberonnée au meilleur du rock du coin, le Velvet Underground évidemment, mais pas seulement. Le premier des disques susnommés est constitué uniquement de reprises de groupes familiers, mais les chansons le sont moins. Des reprises toutes réussies, de Dylan à Bowie en passant par Cure, Mercury Rev et j'en passe, le Velvet évidemment, mais soit celui sans Reed ni Cale, soit par le biais de la reprise d'un titre de Willie Loco Alexander, remplaçant dans les années 70 de Sterling Morrison, alors que plus personne ne s'intéressait la mythique formation. On savait que Luna n'avait pas son pareil pour s'approprier et faire sien la musique des autres. Comme si tous ces
morceaux avaient été écrits par Wareham lui-même. La reprise de "Sleepy City" des Stones est par exemple un pur bonheur, peut-être la meilleure du lot. L'autre sortie est plus courte, inédite et uniquement instrumentale. Elle n'en est pas moins intéressante, preuve qu'avec ou sans paroles, la musique de Luna peut encore enchanter malgré les années et le manque de renouvellement diront les mauvaises langues. Et puis, si le fond reste sensiblement le même, la forme - album de reprises et EP instrumental - diffère. Un excellent retour donc qui, s'il risque malheureusement de ne pas faire beaucoup parler, prouve, après un déjà excellent premier album solo en 2014, que Wareham en a encore sous le pied.
morceaux avaient été écrits par Wareham lui-même. La reprise de "Sleepy City" des Stones est par exemple un pur bonheur, peut-être la meilleure du lot. L'autre sortie est plus courte, inédite et uniquement instrumentale. Elle n'en est pas moins intéressante, preuve qu'avec ou sans paroles, la musique de Luna peut encore enchanter malgré les années et le manque de renouvellement diront les mauvaises langues. Et puis, si le fond reste sensiblement le même, la forme - album de reprises et EP instrumental - diffère. Un excellent retour donc qui, s'il risque malheureusement de ne pas faire beaucoup parler, prouve, après un déjà excellent premier album solo en 2014, que Wareham en a encore sous le pied.
ça fait plaisir de les retrouver... Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi ils font 10 dates en Espagne et aucune ici??
RépondreSupprimerEuh, les Espagnols ont des meilleurs goûts musicaux que nous, non ?
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