Un album de Dan Deacon, c'est l'assurance de ne jamais s'ennuyer mais pour cela, il faut à minima se prémunir d'une boîte d'aspirines pour supporter la chose sur la longueur, à la maison et à jeun. Car le gaillard a un goût pas toujours très mesuré pour la surenchère de sons. Ce "Mystic familiar" n'échappe pas totalement à la règle mais il propose quelques moments de détente, de respiration bienvenus, et quand le trop plein parvient à être contenu, on s'en tire avec de formidables morceaux, comme le très Eno-ien "Become a mountain" aux paroles que n'auraient pas reniées un Wayne Coyne ou le plus deacon-esque "Sat by a tree". Ensuite, on rentre dans le coeur de la machine à sons qui envoie allègrement dans toutes les directions avec la chanson "Arp" découpée en 4 mouvements, tantôt réjouissante, tantôt pénible.
Dan Deacon est comme ça, tel un gamin, il adore toucher à tout, quitte à casser ses propres jouets. On comprend qu'il n'est pas encore prêt de passer à l'âge adulte. On peut s'en offusquer mais c'est aussi ce qui fait l'essence et l'attrait de sa musique. Elle est joyeusement régressive et n'a de limites que nos oreilles qui ont sans doute trop l'habitude de musiques aseptisées.
Dan Deacon est comme ça, tel un gamin, il adore toucher à tout, quitte à casser ses propres jouets. On comprend qu'il n'est pas encore prêt de passer à l'âge adulte. On peut s'en offusquer mais c'est aussi ce qui fait l'essence et l'attrait de sa musique. Elle est joyeusement régressive et n'a de limites que nos oreilles qui ont sans doute trop l'habitude de musiques aseptisées.
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